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  • Mieux comprendre les ruminations mentales

    À l’adolescence, les pensées répétitives, ou ruminations mentales, sont fréquentes. Elles peuvent être réflexives et viser à trouver une solution à un problème; soucieuses et liées à une situation complexe; ou bien dépressives et associées à une angoisse sur la situation présente ou à venir.

    C’est pour mieux comprendre les mécanismes cérébraux sous-jacents qu’une équipe du laboratoire Trajectoires Développementales en Psychiatrie, dirigée par Jean-Luc Martinot et Éric Artiges, s’est intéressée pour la première fois aux régions du cerveau impliquées dans ces différents types de ruminations lors de la transition de l’adolescence à l’âge adulte.

     

    Les chercheurs ont découvert que ces régions cérébrales diffèrent selon le type de ruminations et l’âge, et que les réseaux cérébraux des ruminations peuvent être associés à certains troubles psychiatriques.

    "Ce travail révèle des liens entre l’évolution des ruminations mentales et l’évolution de symptômes psychiatriques, par l’intermédiaire de changements fonctionnels du cerveau à la fin de l’adolescence. Cela pourrait contribuer au développement d’approches préventives en amont des soins chez les jeunes adultes", explique Jean-Luc Martinot.

    Source: molécular psychiatry

  • DANGER: La monnaie numérique met fin à la vie privée et asservit l’humanité

    Je me présente à la caisse d’un magasin. Je veux payer avec ma carte bancaire ou mon téléphone. Le paiement est refusé. Pourtant, il y a de l’argent sur mon compte bancaire.

    Que se passe-t-il? Quelqu’un à Bruxelles a constaté que j’avais trop dépensé en viande ce mois-ci. Ou n’a pas apprécié un message que j’ai publié en ligne. Ou n’a pas goûté une conviction personnelle qui contredit leur idéologie.

    Cela s’appelle l’euro numérique, une application de paiement de plus. Une monnaie contrôlée par le gouvernement, qui donne aux bureaucrates le pouvoir de surveiller, limiter, voire bloquer mes dépenses avec mon propre argent.

    Mai 2025. Les sénateurs auditionnaient Gérald Darmanin, au sujet de la délinquance financière. Le ministre a annoncé qu’il avait proposé une mesure: interdire l’argent liquide. Darmanin plaide pour la disparition de l’argent liquide, présentée comme une panacée contre le crime organisé. " L’argent liquide est l’ami des criminels ", " La fin de l’argent liquide pour empêcher les points de deal ", a-t-il affirmé.

    Supprimer le cash permettrait de tarir les financements illicites: terrorisme, blanchiment, trafics en tout genre. Le gouvernement argue que le numérique est plus sûr.

    Darmanin va dans le sens de Bruxelles. La Banque centrale européenne prépare un euro numérique qui compléterait l’argent liquide. Christine Lagarde, présidente de la BCE, évoque une " échéance " pour l’euro numérique fixée au 25 octobre: " Notre échéance est le 25 octobre et nous nous préparons à cette échéance. Mais tant que les autres parties prenantes, la Commission, le Conseil et le Parlement n’achèvent pas vraiment le processus législatif, nous ne pourrons pas agir ".

    Derrière ces intentions se cachent des réalités plus sombres. Un contrôle accru sur les transactions des personnes, désormais tracées, analysées, bloquées sur le moindre soupçon.

    Une " dérive autoritaire": confier aux banques et aux États le monopole des paiements, c’est leur offrir un pouvoir exorbitant sur nos vies.

    La suppression du cash: un pas de plus vers une société de surveillance, où chaque achat est scruté. Le vrai objectif, c’est un contrôle accru des transactions, sous couvert de modernisation.

    Les monnaies numériques de banque centrale permettent de verrouiller les comportements sociaux, via une monnaie traçable, périssable, voire gelable.

    L’État, sous prétexte de nous protéger, nous prive peu à peu de nos libertés fondamentales.

    Le combat contre le liquide ressemble à une mise sous tutelle financière des gens.

    Le 100 % digital n’empêchera pas les fuites de données, les piratages de comptes bancaires, les fraudes en ligne.

    L’euro numérique semble n’être qu’un simple portefeuille sur mon téléphone, mais les risques en coulisses sont beaucoup plus graves: mon portefeuille sera sous contrôle de Bruxelles, mon argent ne m’appartiendra plus, ma vie privée sera terminée.

    La Banque centrale européenne est en " phase de préparation". Elle construit l’infrastructure, et d’ici octobre, tout devrait être prêt: un euro numérique programmable et entièrement surveillé.

    Une fois cet euro numérique lancé, ils pourront suivre chaque transaction que j’effectue, décider où et quand j’ai le droit de dépenser, ce que je peux acheter, geler mon compte d’un simple clic.

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  • Entendre des voix, plus fréquent qu’on ne le croit

    Entendre des voix que les autres n'entendent pas est une expérience significative. De la même façon que les rêves, ces voix font partie intégrante de l’histoire personnelle des personnes concernées. Pourtant, dans les services de santé mentale, le modèle dominant veut que les soignants ne se préoccupent que de la présence ou de l'absence des voix, et pas du tout de leur sens.

    Quand on se réfère aux bibles des diagnostics psychiatriques,le DSM-5 américain ou l’ICD-10 de l’Organisation mondiale de la santé, les hallucinations auditives sont décrites comme les symptômes d’une maladie mentale, la schizophrénie. La plupart des spécialistes pensent que les voix sont dues à des facteurs génétiques et biochimiques, et ne les envisagent jamais comme des réponses pleines de sens à certains événements de la vie, dans certains contextes. Bien que moins d’1 % de la population soit diagnostiquée comme " entendant des voix ", des enquêtes internationales menées sur différentes populations dans le monde montrent qu’une personne sur huit a déjà expérimenté une hallucination auditive au moins une fois dans sa vie.

    Je fais partie des personnes qui ont eu une telle expérience une seule fois dans leur vie (enfin, une seule fois pour le moment). Le jour qui a suivi la mort d’un de mes amis dans un accident de voiture, il y a des années de cela, il m’a parlé. Bien que j’aie travaillé pendant des années comme psychologue clinicien, aidant les autres à interpréter les voix qu’ils entendaient, mon premier réflexe a été de penser que je devenais fou. Et puis, je me suis rendu compte qu’il était simplement venu me dire au revoir, et que le fait que ce soit le fruit de mon imagination avait peu d’importance.

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