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Science

  • Quand l’intelligence artificielle "ressuscite" nos proches disparus

    image générée I.A. par moi

    La "résurrection numérique" est censée apporter du réconfort aux familles qui ont perdu un proche en reconstituant leur voix et en les " faisant parler " avec un réalisme troublant. En Chine, aux États-Unis, au Japon ou en Espagne, des entreprises proposent désormais des services de " deadbot " aux particuliers. Cette ingénierie, permise par l’intelligence artificielle, ne va pas sans poser de sérieux problèmes éthiques et juridiques.

    Il y a quelques mois, les Espagnols ont pu voir à la télévision des personnes qui écoutaient des reconstitutions numériques des voix de leurs proches décédés générées par l’intelligence artificielle à partir de données audio réelles. Cette pratique a suscité bien des débats sociétaux et professionnels, car ces reconstitutions imitent les voix des morts pour dire des mots poignants qui provoquent des réactions intenses chez les survivants.

    La résurrection numérique consiste à se servir de l’IA pour recréer certaines caractéristiques des personnes décédées, comme la voix ou l’apparence physique. Même si elle peut offrir un réconfort momentané, une telle pratique soulève des questions de fond sur les plans éthique, philosophique et juridique.

    LE RISQUE DE CREER DE FAUX SOUVENIRS

    La principale implication philosophique de la résurrection numérique est qu’elle remet en question la notion même d’existence. En recréant la voix ou l’image d’une personne décédée, on peut se dire que l’on prolonge son existence ou, à l’inverse, que l’être recréé n’est qu’une pâle copie.

    L’essence d’un être humain ne saurait se résumer à un ensemble de réponses programmées ou à une image sur un écran, et il semble peu probable qu’une simulation numérique soit en mesure de saisir la profondeur et l’expérience, les émotions et les pensées d’une personne.

    La mémoire joue ici un rôle important. La résurrection numérique peut être considérée comme une tentative de la préserver, de maintenir la présence de ceux que nous avons perdus. Cependant, la mémoire humaine n’est pas statique: elle sélectionne, modifie, déplace et s’adapte. En recréant numériquement un être cher, on court le risque d’altérer nos véritables souvenirs avec la personne. Est-il éthique de s’accrocher à une représentation artificielle, plutôt que de laisser nos souvenirs évoluer au fil du temps?

    Commencez votre journée avec des articles basés sur des faits.

    QU’EST-CE QUE L’IDENTITE?

    L’identité est un réseau complexe d’expériences et de relations. En tentant de recréer quelqu’un, on pourrait se dire qu’on essaie de bien cerner son identité. Il y a pourtant de grandes chances d’aboutir à une version idéalisée, conforme à nos propres attentes et désirs.

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  • Bon à savoir: le bon foie gras français

    Depuis octobre 2023 l’obligation vaccinale contre la grippe aviaire imposée aux éleveurs de plus de 250 canards leur laisse le choix entre deux vaccins, mais aucune disposition ne les oblige à indiquer lequel a été utilisé.

    Or, entre les deux vaccins disponibles, si le vaccin VOLVAC à technologie classique ne semble pas poser de problème, le vaccin CEVA s’appuie sur la technologie de l’ARN messager, qui a fait couler beaucoup d’encre avec la vaccination anti-covid dont les conséquences pour l’humain peuvent être délétères.

     

    https://ripostelaique.com/et-si-les-injections-arn-messager-etaient-la-cause-de-lexplosion-des-cancers.html

     

    D’autant que le vaccin CEVA est à ARN messager auto-amplifiant, ce qui veut dire que l’ARN se réplique chez le volatile, multipliant ainsi la production de protéines virales pour renforcer la réponse immunitaire.

    Mais selon le scientifique Jean-Marc Sabatier, docteur en biologie cellulaire et directeur de recherche au CNRS, « cette capacité d’auto-amplification soulève de nombreuses questions. Les effets à moyen et long terme ne sont pas encore connus, ni sur les animaux… ni sur les consommateurs qui mangent leur viande. Et c’est bien cette incertitude qui devrait, à elle seule, inciter à la prudence. »

    D’autant plus que la notice du vaccin mentionne des risques graves en cas d’injection accidentelle sur celui qui administre cette vaccination, à cause des huiles et nanoparticules ferriques contenues dans le vaccin.

    Ainsi une injection, même minime, peut provoquer un œdème intense, une nécrose ischémique, voire la perte d’un doigt sans intervention chirurgicale rapide, ce qui interroge donc sur la sécurité du vaccin et sa dangerosité pour les canards et les consommateurs.

     

    https://www.anses.fr/system/files/90053_ATU_M_11_09_25_ANNEXE.pdf

     

    Ma laborieuse recherche d’éleveurs soucieux de la sécurité et de la santé de leurs canards et de leurs clients m’a conduit chez ce rare producteur landais, la ferme Uhartia, affaire familiale créée en 1979 qui affiche sa déontologie vaccinale sur son site, avec l’administration pour ses canards du vaccin Volvac, inactivé sous-unitaire non ARNm.

    https://www.anses.fr/fr/system/files/90055_ATU_M_ANNEXE.pdf

     

    EXTRAIT

    Compte tenu d’une situation sanitaire nécessitant une vaccination en urgence, la présente autorisation

    temporaire d’utilisation (ATU) a été attribuée en prenant en compte une balance bénéfice risque jugée

    positive du vaccin au vu des éléments fournis avec néanmoins un niveau de preuve limité concernant

    les mentions des informations disponibles ci-après.

    ANNEXE DE LA DECISION D’AUTORISATION TEMPORAIRE

    D’UTILISATION

    INFORMATIONS DISPONIBLES SUR LE MEDICAMENT VETERINAIRE

    Date de validité de l’Autorisation Temporaire d’Utilisation : 25/03/2027

    ATU n° 90055

    Mises en garde particulières

    Vacciner uniquement les animaux en bonne santé.

    La présence d’anticorps d’origine maternel peut avoir un impact sur l’efficacité du vaccin.

    Précautions particulières d’emploi

    Précautions particulières pour une utilisation sûre chez les espèces cibles :

    Aucune, si le vaccin est utilisé comme recommandé.

    Précautions particulières à prendre par la personne qui administre le médicament vétérinaire aux

    animaux :

    Pour l’utilisateur :

    Ce médicament vétérinaire contient de l’huile minérale. L’(auto-)injection accidentelle peut provoquer

    de fortes douleurs et un gonflement, notamment en cas d’(auto-)injection dans une articulation ou un

    doigt de la main, et, dans de rares cas, conduire à la perte de ce doigt si un examen médical n’est pas

    effectué rapidement.

    En cas d’(auto-)injection accidentelle, même en quantité minime, demander immédiatement conseil à

    un médecin et montrez-lui la notice.

    Si la douleur persiste au-delà de 12 heures à compter de l’examen médical, consulter à nouveau le

    médecin.

    Pour le médecin :

    Ce médicament vétérinaire contient de l’huile minérale. Même une faible quantité de ce produit (auto-)

    injectée accidentellement peut provoquer un œdème intense susceptible d’entraîner, par exemple, une

    nécrose ischémique voire la perte d’un doigt. Il est impératif de recourir immédiatement à des soins

    chirurgicaux dispensés par un spécialiste. Une incision et une irrigation rapides de la zone injectée

    peuvent s’avérer nécessaires, notamment si les tissus mous ou le tendon d’un doigt sont touchés.

    Effets indésirables

    Aucun.

    Il est important de notifier les effets indésirables. La notification permet un suivi continu de l’innocuité

    d’un médicament vétérinaire. Les notifications doivent être envoyées, de préférence par l’intermédiaire

    d’un vétérinaire, soit au titulaire de l’autorisation de mise sur le marché, soit à l’autorité nationale

    compétente par l’intermédiaire du système national de notification. Voir également la dernière rubrique

    de la notice pour les coordonnées respectives.

    Utilisation en cas de gestation, de lactation ou de ponte

    L’innocuité du médicament vétérinaire n’a pas été établie pendant la ponte.

    Interactions médicamenteuses et autres formes d’interactions

    Aucune information n’est disponible concernant l’innocuité et l’efficacité de ce vaccin lorsqu’il est utilisé

    avec un autre médicament vétérinaire. Par conséquent, la décision d’utiliser ce vaccin avant ou après

    un autre médicament vétérinaire doit être prise au cas par cas

  • Pourquoi rêvons-nous? La science lève enfin le voile!

    Par Soulef Mokando

    Chaque nuit, notre cerveau tisse des histoires étranges, parfois effrayantes, parfois merveilleuses. Longtemps considérés comme de simples divagations de l’esprit, les rêves intriguent toujours les chercheurs. Grâce aux neurosciences et à l’imagerie cérébrale, la science commence enfin à comprendre leur rôle: entre régulation émotionnelle, mémoire et conscience, le rêve serait bien plus qu’une fantaisie nocturne.

    LE REVE: DU MYTHE A LA SCIENCE

    Pendant des siècles, les rêves ont été vus comme des messages divins ou des symboles à déchiffrer. Freud les interprétait comme la voie royale vers l’inconscient. Mais les neurosciences ont bouleversé cette vision.

    Dès les années 1950, le neurologue français Michel Jouvet découvre le sommeil paradoxal, phase où notre corps dort mais où le cerveau reste presque aussi actif qu’à l’état d’éveil.

    C’est durant cette phase que naissent la majorité des rêves. Les recherches récentes montrent toutefois que nous rêvons aussi en sommeil lent. Les songes y sont plus simples, moins émotionnels, mais ils participeraient eux aussi à la consolidation de la mémoire.

    CE QUE REVELENT LES NEUROSCIENCES

    Des études d’imagerie ont permis d’identifier les zones du cerveau impliquées:

        le système limbique, centre des émotions, est fortement activé;

        le cortex préfrontal, siège de la logique, est inhibé.

    C’est ce déséquilibre qui expliquerait le caractère parfois incohérent de nos rêves. " Les rêves surviennent surtout en phase paradoxale, mais aussi en sommeil lent léger. En phase paradoxale, ils sont plus intenses, émotionnels et potentiellement bizarres ", précise Aurore Roland, doctorante à la Vrije Universiteit Brussel.

    D’autres chercheurs, comme Lampros Perogamvros (Hôpitaux universitaires de Genève), avancent que le rêve agit comme une thérapie émotionnelle. Dans son étude publiée dans Scientific Reports (2023), il montre que les rêves de certaines populations africaines intègrent souvent une issue positive à la menace, comme si le rêve aidait le cerveau à digérer la peur.

    UN LABORATOIRE EMOTIONNEL NOCTURNE

    Les neuroscientifiques estiment que les rêves ont une fonction adaptative, ils simuleraient des situations menaçantes ou sociales pour nous aider à mieux y faire face une fois éveillés. C’est la théorie dite de la simulation de menace. Le rêve permettrait aussi d’atténuer les émotions négatives accumulées dans la journée. En d’autres termes, rêver, c’est réguler voire réparer notre équilibre intérieur. Cette fonction cathartique expliquerait pourquoi le stress ou les traumatismes perturbent le sommeil et augmentent la fréquence des cauchemars. Ces derniers activent intensément le système limbique et réveillent souvent le dormeur.

    REVES LUCIDES: QUAND LA CONSCIENCE S’EVEILLE

    Un phénomène intrigue particulièrement les chercheurs, le rêve lucide, où le dormeur prend conscience qu’il rêve.

     " Lorsqu’ils atteignent la lucidité, les rêveurs peuvent même effectuer des signaux oculaires précis pendant le sommeil ", décrit la Pre Olivia Gosseries (Coma Science Group, ULiège).

    Étudier ces états entre rêve et éveil permet aux chercheurs de mieux comprendre comment fonctionne la conscience. Ces découvertes pourraient, à terme, aider à soigner des personnes dont la conscience est altérée, par exemple après un coma ou un traumatisme cérébral.

    UN MYSTERE ENCORE EN PARTIE INTACT

    Même si les rêves jouent sans doute un rôle important pour notre équilibre mental, leur fonction exacte reste encore mystérieuse. Selon le neurophysiologiste Jean-Pierre Henry, ils pourraient n’être qu’un simple bruit de fond du cerveau qui continue de fonctionner pendant le sommeil. Mais pour la plupart des chercheurs, rêver n’est pas inutile, c’est un moment où notre esprit se répare, trie nos émotions et stimule notre créativité, même quand nous dormons profondément.

    QUESTIONS FREQUENTES

        Pourquoi rêvons-nous?

    Les neurosciences montrent que le rêve aide à réguler les émotions, consolider la mémoire et entretenir la créativité du cerveau.

        Peut-on contrôler ses rêves?

    Oui, nous pouvons! Certains individus expérimentent le rêve lucide, un état de conscience pendant le sommeil paradoxal où ils peuvent influencer le scénario.

        Que signifient les cauchemars récurrents?

    Les cauchemars récurrents reflètent souvent un stress ou un traumatisme non résolu. S’ils deviennent fréquents, une thérapie peut aider à les apaiser.

    REGARDEZ TOUTES MES EXPLICATIONS DE RÊVES (exemple)