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Science

  • Exit le QI

    voici la caractéristique n°1 des personnes très intelligentes comme Bill Gates et Léonard de Vinci

    On à tendance à penser que l'intelligence se mesure grâce à des tests ou des diplômes. Pourtant, selon un neuroscientifique, la caractéristique des esprits brillants pourrait bien se résumer à un moment que l’on fuit souvent.

    LE QI, LES DIPLOMES PRESTIGIEUX OU ENCORE LA CAPACITE A RESOUDRE DES PROBLEMES complexes sont longtemps restés les indicateurs phares pour évaluer l’intelligence. Mais aujourd’hui, la science de la psychologie évolue. De plus en plus d’experts dans le domaine élargissent cette vision concernant l'évaluation de l'intelligence. En effet, les neurosciences montrent que l’intelligence ne se limite pas aux performances académiques. Elle se nourrit aussi de nos émotions, de notre créativité, d’un langage corporel particulier ou encore d’une profonde réflexion intérieure.

    C’est le cas de Joseph Jebelli, docteur en neurosciences formé à l'Université College de Londres. Comme le rapporte le média CNBC Make it, selon lui, la véritable marque des grands esprits ne se trouve pas dans un chiffre ou dans une note. Mais plutôt dans un état souvent boudé par notre époque plus connectée que jamais. En observant de près des figures comme Bill Gates ou Léonard de Vinci, il a identifié un point commun inattendu. Une habitude que beaucoup négligent, voire fuient, et qui pourtant pourrait transformer notre façon de penser.

    INTELLIGENCE: LA CARACTERISTIQUE N°1 QUI FAIT DE NOUS UNE PERSONNE BRILLANTE

    Cette caractéristique n°1 que Joseph Jebelli retrouve chez de nombreuses personnes très intelligentes, c’est la solitude.

    Dans une société qui glorifie les emplois du temps surchargés et la productivité à tout prix, s’accorder des moments seul peut sembler contre-intuitif. On optimise chaque minute à travailler encore plus et à éviter l'inaction.

    Pourtant, selon le neuroscientifique, "laisser notre cerveau se reposer et vagabonder pourrait améliorer notre vie".

    Cela serait même la caractéristique des plus grands génies.

    L’idée qu’il faudrait se concentrer au maximum serait complètement fausse en termes de créativité et de performance cérébrale. En s’isolant, on permet au "réseau par défaut" du cerveau de s’activer comme l’explique l’expert. Ce réseau "est occupé à forger de nouvelles connexions synaptiques, à renforcer nos compétences, notre capacité à absorber de nouvelles informations et à nourrir notre créativité plus efficacement." Ainsi, la solitude permet de stimuler notre créativité et laisser nos idées s'épanouir librement.

    LE SECRET DES PLUS GRANDS GENIES SELON LES NEUROSCIENCES

    Bill Gates, directeur général de la société Microsoft jusqu’en 2000, s’imposait par exemple deux fois par an une "Think Week". C'est une semaine qu'il passait seul dans un chalet, pour lire et réfléchir.

    Autre homme brillant de notre histoire, Léonard de Vinci. Il passait des heures à contempler ses œuvres avant d’y ajouter le moindre coup de pinceau, laissant ses idées mûrir dans le silence. Comme le rappelle le neuroscientifique, c’était un "génie contemplatif."

    COMMENT FAIRE DE CETTE CARACTERISTIQUE UNE FORCE, EN 5 ETAPES CLES

    Si la solitude est bénéfique, encore faut-il savoir l'apprécier et l'apprivoiser. Selon le scientifique, il n’existe pas de durée idéale, mais "plus vous passez de temps seul quand vous en avez vraiment envie, plus votre cerveau en profite." Alors voici 5 façons concrètes de la mettre à profit.

    D’abord, osez franchir le pas. Partir en voyage ou en retraite seul peut sembler intimidant, mais changer de cadre stimule les sens et favorise l’introspection. Ensuite, commencez petit comme le conseille Joseph Jebelli. 10 minutes de calme complet par jour suffisent pour détendre l’esprit et enclencher les mécanismes créatifs. Soyez aussi sélectif dans vos relations.

    Passer du temps avec des personnes toxiques épuise et augmente le stress, tandis que la solitude choisie recharge.

    Utilisez ces moments pour réfléchir et réévaluer.

    Écrire ses pensées, méditer ou simplement observer ses émotions aide à mieux se connaître et à clarifier ses choix.

    Enfin, cultivez des activités solitaires comme la marche, le yoga. Elles renforcent la concentration et apportent un apaisement profond selon les profils.

  • Le bâillement contagieux joue un rôle crucial

    dans la synchronisation des cycles de sommeil des groupes sociaux.

    Les recherches montrent que le bâillement pourrait avoir été conservé au fil de l’évolution pour ses avantages en matière de survie.

    Les neurones miroirs sont impliqués dans la contagion du bâillement, soulignant son rôle dans les interactions sociales.

    Le bâillement témoigne de notre héritage évolutif et de la complexité des comportements sociaux humains et animaux.

    Le bâillement, un geste apparemment anodin, suscite pourtant la curiosité des scientifiques et des psychologues. Observé chez la plupart des animaux, il est particulièrement notable chez les humains et les primates pour sa capacité à se propager par simple mimétisme. Des études récentes suggèrent qu’il pourrait jouer un rôle crucial dans la synchronisation des cycles de sommeil au sein des groupes sociaux. Cette fonction, bénéfique pour la survie, pourrait avoir été sélectionnée au cours de l’évolution. Explorons les mécanismes fascinants derrière ce phénomène contagieux et ses implications sur la vie en société.

    LE BAILLEMENT: UN PHENOMENE SOCIAL ET EVOLUTIF

    Le bâillement est bien plus qu’un simple réflexe physiologique. Selon les recherches menées par Ramiro Joly-Mascheroni et ses collègues de l’université de Londres, ce geste pourrait avoir une fonction sociale essentielle chez les primates, y compris les humains. En se propageant au sein d’un groupe, il inciterait ses membres à se préparer pour le sommeil, synchronisant ainsi les périodes de repos et d’activité diurne. Cette synchronisation collective offre des avantages notables en matière de survie. En effet, lorsque tous les membres d’un groupe dorment simultanément, ils réduisent le risque d’attirer les prédateurs et augmentent leur efficacité pour les activités diurnes telles que la chasse et la cueillette. Cette fonction sociale du bâillement pourrait expliquer pourquoi il a été conservé au fil de l’évolution.

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  • Pourquoi nous oublions ce que nous avons appris

    Auteur: Noelia Valle - Profesora de Fisiología, Universidad Francisco de Vitoria

    The Conversation - CC BY ND

    Certains apprentissages, de la grammaire au vélo, nous suivent toute notre vie. D’autres notions, acquises pour un devoir sur table ou un examen, finissent par s’évaporer très vite, une fois l’échéance passée. Comment l’expliquer? Et comment ancrer les savoirs dans nos mémoires?

    Tata Noelia, j’ai une question: puisque mon corps se muscle si je fais beaucoup de sport, est-ce que mon cerveau grossira si j’étudie beaucoup? Est-ce parce que je n’ai plus de place dans mon cerveau que j’oublie ce que j’apprends à l’école?

    C’est le genre de question que peut poser un enfant, à l’instar de ma nièce qui a déjà l’intuition que la mémoire réside d’une manière ou d’une autre dans le cerveau. Qui ne s’est pas déjà demandé où et comment sont stockées les choses que l’on apprend? Ou pourquoi on oublie l’essentiel de ce qu’on étudie?

    APPRENDRE, MEMORISER ET SE SOUVENIR

    Apprendre consiste à acquérir une nouvelle information ou un nouveau savoir-faire par l’observation, la pratique ou l’enseignement. La mémorisation, qui désigne le stockage et l’utilisation de cette information ou expérience, s’obtient par la répétition. Se souvenir, c’est être capable d’accéder à l’information stockée et de la reconstruire.

    On peut apprendre quelque chose de nouveau et le mémoriser de façon à s’en souvenir à jamais, comme faire du vélo ou mettre une majuscule au début des noms propres, mais on peut aussi apprendre quelque chose et l’oublier peu de temps après, comme le calcul d’une racine carrée ou les noms des capitales asiatiques.

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