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  • un autre blog

     

    http://saga-mandarine.hautetfort.com/archive/2025/05/26/la-gauche-a-decide-de-briser-l-excellence-francaise-6549408.html

     

     

  • La France à la croisée des ténèbres:

    quand la liberté d’expression vacille

    Ce titre reprends une expression que j'avais utilisé –ans un article-en Mai 2018: "nous sommes entrés dans un monde de ténèbres"(J. JOYCE)

     

    LE DERNIER REMPART EST ATTAQUE

    Les heures sombres approchent à grands pas. Ce ne sont plus des rumeurs, ni des intuitions. Le dernier pilier de notre République – la liberté de penser, d’exprimer, de débattre – est désormais pris pour cible. Un à un, les bastions de la parole libre tombent, victimes d’une chasse idéologique organisée, brutale et implacable. Ce n’est plus un combat d’idées. C’est une purge. Une traque silencieuse menée au nom du " Bien ", au nom du "progrès", mais qui n’est en vérité qu’un retour masqué vers l’obscurantisme.

    L’UTOPIE DE LA LIBERTE D’EXPRESSION, ENTRE DEMOCRATIE ET DICTATURE

    Dans une démocratie, la liberté d’expression n’est pas seulement un droit; c’est une respiration, un fondement, une nécessité vitale. Elle permet la confrontation, la critique, l’existence même du pluralisme. Elle protège l’impopulaire, l’irrévérencieux, l’anticonformiste. Elle permet au citoyen de se forger un avis, non pas imposé, mais librement choisi.

    Dans une dictature, au contraire, la liberté d’expression devient un mirage. Les médias sont sous contrôle. Les idées divergentes sont censurées, ridiculisées, criminalisées. La vérité n’est plus ce que l’on découvre, mais ce que l’on décrète. Ce qui ne colle pas à l’idéologie dominante est détruit.

    Or aujourd’hui, en France, ce fossé entre démocratie et dictature se comble dangereusement. Car derrière les masques de vertu, c’est bien la liberté qui est bâillonnée.

    C8 ET LA MISE A MORT D’UN ESPACE LIBRE

    C8 n’était pas parfaite. Hanouna n’est pas un philosophe. Mais c’était un espace. Un lieu où l’on pouvait encore voir, entendre, débattre en dehors des lignes imposées. Pour cela, ils l’ont traqué. Jugé, condamné, lynché médiatiquement.

    LFI est allée jusqu’à placarder une affiche où Hanouna est désigné comme " ennemi ", dans une imagerie rappelant les pires heures de notre Histoire. Comme on pointait jadis les Juifs du doigt. Comme on dressait des listes. Une stratégie de la stigmatisation, de l’intimidation, au nom d’une morale à sens unique.

    C8 est tombée. Non pour ses fautes, mais pour sa liberté.

    LA GAUCHE, ACCULEE, MORD AVEUGLEMENT

    Depuis des années, la gauche idéologique s’effondre. Elle n’a plus de vision claire, plus de peuple à défendre, plus de discours rassembleur. Alors elle attaque. Comme une bête blessée, elle mord dans tout ce qui ne pense pas comme elle. Elle dénonce, elle diffame, elle détruit.

    Elle ne veut plus convaincre. Elle veut faire taire. Ses slogans sont devenus des injonctions. Son combat n’est plus pour la justice sociale, mais contre la pensée libre.

    APRES C8, LE TOUR DE CNEWS ET BOLLORE

    C8 éliminée, le prochain objectif est clair: abattre CNews. Car cette chaîne ose. Elle ose inviter les voix dissidentes, les contradicteurs, les conservateurs, les patriotes. Elle donne la parole à ceux que les autres médias veulent faire disparaître.

    Et derrière CNews, il y a Bolloré. Alors l’homme est devenu l’ennemi. Non pour ses actes, mais pour ce qu’il représente: la résistance à la pensée unique. Le crime de Bolloré? Offrir un espace à ceux qui refusent la soumission intellectuelle.

    Cette offensive est orchestrée, tolérée, bénie en silence par les élites politiques qui voient dans la pluralité une menace.

    L’ARCOM, CE CIRQUE SERVILE DE LA GAUCHE MORALE

    L’ARCOM – ce qui devait être une autorité indépendante – est devenu un cirque. Avec ses bouffons en costume qui rejouent, séance après séance, la pièce écrite par les bien-pensants. Il ne s’agit plus de réguler, mais de censurer. De contrôler. D’éteindre.

    La gauche morale parle de “liberté d’expression”, mais elle entend en fait: liberté pour elle seule. Elle ne veut pas de débat, elle veut l’hégémonie.

    Et quand l’opinion populaire penche à droite, elle répond par le bâillon.

    LA LIBERTE OU LA SOUMISSION

     

    Il ne nous reste plus qu’une arme: notre parole. Notre capacité à dire, à penser, à écrire, à contester. À ne pas céder.

    Mais une fois cette liberté retirée, que restera-t-il?

    La servitude? L’humiliation silencieuse?

    Ou la révolte? Cette même révolte que Mélenchon appelle de ses vœux… mais que le peuple pourrait bien lui retourner.

    L’heure n’est plus au confort. L’heure est à la défense. Défense de notre pays, de nos valeurs, de notre droit à exister dans l’espace médiatique. Défense de notre France.

    Elias Grodin

     

    P.S.: Je laisse la responsabilité de ses dires à l'auteur (NDLaR)

  • Ce que "sentir" veut dire: que nous dit le langage de la perception?

    "On sent bien le rhum dans ce cake", " Sens comme cette fleur sent bon!", "Il sentit le soleil dans son dos", "On sentait comme une présence dans la pièce", "Hélène sentit la colère monter en elle", "Cette affaire sent l’arnaque":

    les emplois du verbe sentir sont multiples et ont trait aux sensations et perceptions physiques (odorat, goût, toucher), aux sentiments et émotions, mais aussi à la conscience plus diffuse ou plus mystérieuse d’un état de fait ou d’un élément du monde extérieur. On peut supposer que si ces différents domaines de l’expérience sont exprimés par un même mot, c’est qu’ils sont conçus comme suffisamment proches pour être rattachés à une même catégorie.

    Les emplois de sentir relèvent de deux grandes classes: ceux où le sujet grammatical désigne un être animé (le plus souvent, un humain), "l’expérient", celui ou celle qui perçoit; et, d’autre part, ceux où le sujet grammatical renvoie à la source d’une odeur ou d’une impression ("ça sent les frites" ou "ça sent l’arnaque").

    FAIRE L’EXPERIENCE DU MONDE

    Commençons par le premier cas: l’expérient perçoit un élément du monde extérieur par l’odorat, le goût, le toucher ou par une sorte de "sixième sens". Il peut également s’agir de sensations internes ("Je sens comme un fourmillement dans mon pied gauche") ou d’affects (sentiments, émotions). Le goût constitue ici une sorte d’intermédiaire puisqu’il intervient lors de l’ingestion d’aliments (du passage de "l’extérieur" à "l’intérieur").

    Ces types de sensation et de perception ont pour point commun… de ne pas être ce qu’ils ne sont pas; il s’agit d’exprimer que l’on perçoit par des sens qui ne sont ni la vue ni l’ouïe. Dès lors, comment expliquer qu’odorat, goût et toucher soient classés par la langue dans la même catégorie, alors qu’il s’agit d’expériences distinctes qui mobilisent des organes sensoriels différents? En anglais, par exemple, chaque sens correspond à (au moins) un verbe: see pour la vue, hear pour l’audition, taste pour le goût, smell pour l’odorat et feel pour le toucher. L’"amalgame " que fait sentir ne va donc pas de soi: pourquoi est-il relié à ces divers modes sensoriels?

    OBJECTIVITE, SUBJECTIVITE ET INTER-SUBJECTIVITE

    La réponse réside peut-être dans le rapport à la subjectivité que nouent les modalités sensorielles exprimées par sentir: en effet, la vue est considérée comme le sens le plus "objectif". Bien sûr, comme le remarque Eve Sweetser, les points de vue (au sens littéral de "lieu d’où l’on regarde") peuvent diverger et deux observateurs ayant des points de vue différents ne voient pas la même chose. Néanmoins, la notion même de "point de vue" implique que des observateurs qui partagent le même poste d’observation accèdent aux mêmes informations visuelles.

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