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Société - Page 12

  • Entendre des voix, plus fréquent qu’on ne le croit

    Entendre des voix que les autres n'entendent pas est une expérience significative. De la même façon que les rêves, ces voix font partie intégrante de l’histoire personnelle des personnes concernées. Pourtant, dans les services de santé mentale, le modèle dominant veut que les soignants ne se préoccupent que de la présence ou de l'absence des voix, et pas du tout de leur sens.

    Quand on se réfère aux bibles des diagnostics psychiatriques,le DSM-5 américain ou l’ICD-10 de l’Organisation mondiale de la santé, les hallucinations auditives sont décrites comme les symptômes d’une maladie mentale, la schizophrénie. La plupart des spécialistes pensent que les voix sont dues à des facteurs génétiques et biochimiques, et ne les envisagent jamais comme des réponses pleines de sens à certains événements de la vie, dans certains contextes. Bien que moins d’1 % de la population soit diagnostiquée comme " entendant des voix ", des enquêtes internationales menées sur différentes populations dans le monde montrent qu’une personne sur huit a déjà expérimenté une hallucination auditive au moins une fois dans sa vie.

    Je fais partie des personnes qui ont eu une telle expérience une seule fois dans leur vie (enfin, une seule fois pour le moment). Le jour qui a suivi la mort d’un de mes amis dans un accident de voiture, il y a des années de cela, il m’a parlé. Bien que j’aie travaillé pendant des années comme psychologue clinicien, aidant les autres à interpréter les voix qu’ils entendaient, mon premier réflexe a été de penser que je devenais fou. Et puis, je me suis rendu compte qu’il était simplement venu me dire au revoir, et que le fait que ce soit le fruit de mon imagination avait peu d’importance.

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  • un autre blog

     

    http://saga-mandarine.hautetfort.com/archive/2025/05/26/la-gauche-a-decide-de-briser-l-excellence-francaise-6549408.html

     

     

  • La France à la croisée des ténèbres:

    quand la liberté d’expression vacille

    Ce titre reprends une expression que j'avais utilisé –ans un article-en Mai 2018: "nous sommes entrés dans un monde de ténèbres"(J. JOYCE)

     

    LE DERNIER REMPART EST ATTAQUE

    Les heures sombres approchent à grands pas. Ce ne sont plus des rumeurs, ni des intuitions. Le dernier pilier de notre République – la liberté de penser, d’exprimer, de débattre – est désormais pris pour cible. Un à un, les bastions de la parole libre tombent, victimes d’une chasse idéologique organisée, brutale et implacable. Ce n’est plus un combat d’idées. C’est une purge. Une traque silencieuse menée au nom du " Bien ", au nom du "progrès", mais qui n’est en vérité qu’un retour masqué vers l’obscurantisme.

    L’UTOPIE DE LA LIBERTE D’EXPRESSION, ENTRE DEMOCRATIE ET DICTATURE

    Dans une démocratie, la liberté d’expression n’est pas seulement un droit; c’est une respiration, un fondement, une nécessité vitale. Elle permet la confrontation, la critique, l’existence même du pluralisme. Elle protège l’impopulaire, l’irrévérencieux, l’anticonformiste. Elle permet au citoyen de se forger un avis, non pas imposé, mais librement choisi.

    Dans une dictature, au contraire, la liberté d’expression devient un mirage. Les médias sont sous contrôle. Les idées divergentes sont censurées, ridiculisées, criminalisées. La vérité n’est plus ce que l’on découvre, mais ce que l’on décrète. Ce qui ne colle pas à l’idéologie dominante est détruit.

    Or aujourd’hui, en France, ce fossé entre démocratie et dictature se comble dangereusement. Car derrière les masques de vertu, c’est bien la liberté qui est bâillonnée.

    C8 ET LA MISE A MORT D’UN ESPACE LIBRE

    C8 n’était pas parfaite. Hanouna n’est pas un philosophe. Mais c’était un espace. Un lieu où l’on pouvait encore voir, entendre, débattre en dehors des lignes imposées. Pour cela, ils l’ont traqué. Jugé, condamné, lynché médiatiquement.

    LFI est allée jusqu’à placarder une affiche où Hanouna est désigné comme " ennemi ", dans une imagerie rappelant les pires heures de notre Histoire. Comme on pointait jadis les Juifs du doigt. Comme on dressait des listes. Une stratégie de la stigmatisation, de l’intimidation, au nom d’une morale à sens unique.

    C8 est tombée. Non pour ses fautes, mais pour sa liberté.

    LA GAUCHE, ACCULEE, MORD AVEUGLEMENT

    Depuis des années, la gauche idéologique s’effondre. Elle n’a plus de vision claire, plus de peuple à défendre, plus de discours rassembleur. Alors elle attaque. Comme une bête blessée, elle mord dans tout ce qui ne pense pas comme elle. Elle dénonce, elle diffame, elle détruit.

    Elle ne veut plus convaincre. Elle veut faire taire. Ses slogans sont devenus des injonctions. Son combat n’est plus pour la justice sociale, mais contre la pensée libre.

    APRES C8, LE TOUR DE CNEWS ET BOLLORE

    C8 éliminée, le prochain objectif est clair: abattre CNews. Car cette chaîne ose. Elle ose inviter les voix dissidentes, les contradicteurs, les conservateurs, les patriotes. Elle donne la parole à ceux que les autres médias veulent faire disparaître.

    Et derrière CNews, il y a Bolloré. Alors l’homme est devenu l’ennemi. Non pour ses actes, mais pour ce qu’il représente: la résistance à la pensée unique. Le crime de Bolloré? Offrir un espace à ceux qui refusent la soumission intellectuelle.

    Cette offensive est orchestrée, tolérée, bénie en silence par les élites politiques qui voient dans la pluralité une menace.

    L’ARCOM, CE CIRQUE SERVILE DE LA GAUCHE MORALE

    L’ARCOM – ce qui devait être une autorité indépendante – est devenu un cirque. Avec ses bouffons en costume qui rejouent, séance après séance, la pièce écrite par les bien-pensants. Il ne s’agit plus de réguler, mais de censurer. De contrôler. D’éteindre.

    La gauche morale parle de “liberté d’expression”, mais elle entend en fait: liberté pour elle seule. Elle ne veut pas de débat, elle veut l’hégémonie.

    Et quand l’opinion populaire penche à droite, elle répond par le bâillon.

    LA LIBERTE OU LA SOUMISSION

     

    Il ne nous reste plus qu’une arme: notre parole. Notre capacité à dire, à penser, à écrire, à contester. À ne pas céder.

    Mais une fois cette liberté retirée, que restera-t-il?

    La servitude? L’humiliation silencieuse?

    Ou la révolte? Cette même révolte que Mélenchon appelle de ses vœux… mais que le peuple pourrait bien lui retourner.

    L’heure n’est plus au confort. L’heure est à la défense. Défense de notre pays, de nos valeurs, de notre droit à exister dans l’espace médiatique. Défense de notre France.

    Elias Grodin

     

    P.S.: Je laisse la responsabilité de ses dires à l'auteur (NDLaR)