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Société - Page 9

  • Croyances au paranormal 

    un de mes articles paru le:

    mardi 6 mars 2018, 09:19 ... et paréidolie visuelle

    Pourquoi croit-on au paranormal? La réponse est…. stupéfiante, à mon goût

    Nous sommes tous plus ou moins attirés par le surnaturel. Aussi, cette croyance aux phénomènes paranormaux semble de plus en plus répandue. En effet, une étude a montré que le nombre de superstitieux a quasiment doublé en 40 ans, en Allemagne. De même, les trois-quarts des Américains croient aux phénomènes paranormaux, que ce soit à la télépathie, à la voyance, au spiritisme, à la précognition, l'astrologie, etc...Mais pourquoi un tel penchant pour le surnaturel?

    A vrai dire, nous avons surtout tendance à rechercher une cause à des phénomènes inexpliqués et cette attribution causale peut conduire à certaines illusions.

    Voici les principales erreurs que l'on est susceptible de commettre:

    Nous avons tous plus ou moins un penchant pour le paranormal. C'est le cas, par exemple, avec le visage de Cydonia sur Mars (image qui court sur le Net avec des spéculations très douteuses). On appelle cela la paréidolies et une explication suivra cette note.

    La paréidolies est la tendance à voir des images vagues comme décelant une véritable information. C'est notamment le cas avec les visages. En effet, nous avons tendance à voir des visages en peu partout.

    En fait, d'un point de vue évolutionniste, la capacité à reconnaître rapidement un visage hostile était extrêmement importante pour la survie de nos ancêtres. De fait, les aires cérébrales spécialisées dans la reconnaissance des visages se sont particulièrement développées au fil de du temps. Mais en conséquence, nous avons tendance à voir des yeux et des bouches un peu partout; par exemple, sur un toast, une chips... et même sur Mars!

    L'illusion de corrélation: c'est le fait de distinguer des liens entre deux phénomènes, là où il n'y en a pas. Par exemple, les personnes souffrant de rhumatisme ou d'arthrite affirment souvent qu'elles souffrent davantage lorsque le climat change. Pourtant, les études ayant analysé les corrélations entre l'intensité de la douleur de ces individus et les données météorologiques de la ville où ils vivaient, n'ont révélé aucun lien. En fait, les participants se souvenaient surtout des jours où ils avaient mal et où le temps changeait, et oubliaient les autres jours. Certains chercheurs ont, pourtant, parlé de la hausse ou baisse de la pression barométrique (j'ai lu un article à se sujet mais je n'ai aucune preuve scientifique à donner)

    Le dispositif de détection d'agentivité: il s'agit de rechercher un agent responsable de ce que nous observons. En effet, nous avons tendance à attribuer des intentions aux actions que nous observons, même lorsqu'elles en sont dépourvues. Par exemple, une expérience qui consistait à montrer un petit dessin animé dans lequel un cercle, un petit triangle et un grand triangle se déplaçaient de façon aléatoire, a révélé que les personnes ayant visionné cette animation ont imaginé des histoires pour expliquer les déplacements de ces formes géométriques. Elles expliquent, par exemple, que le cercle était amoureux du petit triangle, mais que le grand triangle, jaloux, voulait les empêcher de se réunir, etc... Cette erreur d'interprétation conduit facilement à croire au spiritisme.

    Pourquoi certains sont-ils plus irrationnels que d'autres? Et bien, l'explication de certains psychologues va vous étonner grandement!

    Il semblerait que ce penchant plus ou moins prononcé pour les manifestations paranormales soit une affaire d'hémisphère cérébral. Plus précisément, même si les deux hémisphères cérébraux sont capables d'assurer les mêmes fonctions, chacun est tout de même spécialisé dans des domaines particuliers. Globalement, on peut dire que l'hémisphère gauche gère surtout le langage, les mathématiques et la logique; tandis que l'hémisphère droit assure davantage la créativité, la reconnaissance des visages et l'imagination.

    Or, l'un des deux hémisphères domine toujours plus ou moins l'autre. Ainsi, plus l'hémisphère gauche est dominant et plus l'individu perçoit le monde de façon rationnelle. A l'inverse, plus c'est l'hémisphère droit qui domine et plus la personne perçoit le monde de façon intuitive. Ce sont ces dernières personnes qui sont le plus susceptibles d'adhérer à certaines croyances.

    Inspiré des travaux de Richard Wiseman, de Donald Redelmeier, de Amos Tversky, de Fritz Heider et de Justin Barrett.

    D'autres infos

    Le cerveau structure son environnement en permanence, quitte à transformer les informations fournies par la rétine en objets connus. La paréidolie exprime la tendance du cerveau à créer du sens par l'assimilation de formes aléatoires à des formes référencées. Le siège cérébral de la fonction permettant d'identifier des formes, extrêmement importante pour la socialisation et le développement de l'espèce, se situe dans le lobe temporal. Une lésion de celui-ci peut entraîner des agnosies visuelles aperceptives (par exemple une prosopagnosie, l'impossibilité d'identifier un visage) et occasionner, en réaction, des paréidolies.

    Bien qu'elle puisse apparaître à la suite d'un dysfonctionnement du cerveau, la paréidolie est généralement causée par la tendance naturelle à assimiler des perceptions nouvelles à celles déjà connues et répertoriées. C'est la plupart du temps utile pour identifier un objet nouveau comme appartenant à une catégorie connue, mais peut entraîner des erreurs. L'effet Stroop est une autre variété de cette même préférence des sens à interpréter une perception en la comparant à celles déjà connues. Cette préférence découle possiblement d'un avantage évolutif ayant mené à une hypersensibilité à détecter une présence, qui favorise la survie mais pas nécessairement la précision.

    Ainsi, les erreurs se font presque toutes dans la même "direction": des faux positifs (reconnaître une présence qui n'est pas là) plutôt que des faux négatifs (ne pas reconnaître une présence).

    À la différence des autres illusions d'optique, qui découlent des lois universelles de la perception humaine, chacun peut, dans le cas des paréidolies, voir une chose différente. L'humain a tendance à deviner notamment des visages dès qu'un objet y ressemble4. Les attentes, les prédispositions, la culture de chacun a un impact sur ces "projections". Par exemple, le test de Rorschach (voir plus haut) est basé sur cette fonction cognitive. Les paréidolies relèvent donc de phénomènes cognitifs complexes.

    Les pistes neuro-cognitives pour expliquer la paréidolie tiennent de la neurophysiologie de la perception ainsi que de mécanismes innés de reconnaissance de forme : exemple des travaux sur les reconnaissances prototypiques du visage de l'espèce.

    Dans la paréidolie, notre perception se sert des stimuli visuels et les met en forme en une structure signifiante.

    La masse d'informations qui nous parvient par Internet favorise la paréidolie, ce phénomène étant diffusé par un biais cognitif très fréquent, le biais de confirmation. (prochain article: biais de confirmation).

    Dans L'Énergie spirituelle, Henri Bergson expose l'hypothèse selon laquelle c'est par une paréidolie, à partir des phosphènes naturels qui apparaissent lorsqu'on ferme les yeux, que sont élaborées les images des rêves.

    Selon le mouvement sceptique contemporain, la paréidolie explique de nombreux cas de visions de figures iconiques ou religieuses (comme les apparitions mariales) ou encore ceux de messages par voix électronique.

    Une paréidolie peut aussi être auditive

    paru le vendredi 9 mars 2018, 09:39

    La paréidolie est un phénomène cognitif complexe qui nous fait voir des visages (par exemple) sur plein d'objets. Mais, figurez-vous que la paréidolie peut -aussi- être auditive.

    Une paréidolie peut se réaliser avec tous nos sens. Les plus fréquentes et impressionnantes sont visuelles: on voit des visages partout et si c'est un visage de barbu certains y voient une manifestation de Jésus ou alors de Raspoutine.

    Ces illusions, car oui, les paréidolies sont des illusions, peuvent même mener à des scènes d'hystérie collective et alimenter certaines théories complotistes ou nous faire croire qu'on a un esprit mal tourné.

    Que se passe-t-il quand vous écoutez une chanson dont vous ne comprenez pas les paroles?

    Un peu comme moi qui n'ai jamais appris l'anglais….. Sans en être bien conscient, notre cerveau les interprète nous fait comprendre certaines choses qui peuvent être différentes en fonction de votre humeur mais surtout de notre langue maternelle.

    Par exemple, cette magnifique chanson, "7 seconds" de Neneh Cherry, avec la participation du sénégalais Youssou N'dour: https://youtu.be/CRFxJ4CbQm4

    A un moment, Youssou N'dour parle super vite! Sans sous-titrages, j'avoue avoir du mal à comprendre ce qu'il dit… Et je me rends compte que chacun a sa version des paroles du chanteur…

    J'ai même connu cela avec une chanson de Cher où il me semble qu'à un certain moment, elle dit une phrase en Français…. rien, pour ma part, ne veut rien dire… (si on regarde les Chiche Capon, les chansons américaines ont des paroles stupides!... je comprends aussi pourquoi les américains trouvent les Français terriblement culturés!...). Chez sur le net la chanson de Florent Pagny et lisez à plusieurs reprises le texte. En premier, on essaie toujours de faire coller les paroles au contexte… Mais on a des doutes: j'ai vraiment entendu ce que j'ai entendu?

    En lisant les sous-titres, on se dit "ouais, ce que je pensais n'était pas trop loin, même si c'était pas exactement ça, mais quand-même“.

    Enfin, en revoyant la vidéo sans les sous titres, on a du mal à se débarrasser la tête des sous-titres qu'on a lus précédemment.

    Conclusion? Notre cerveau essaie de trouver du sens aux paroles qu'il ne comprend pas (visionnage 1) et tente de se référer à des éléments concrets et rationnels: les images de la vidéo, connaissances de la langue chantée, souvenirs invoqués par la chanson.

    Dans la deuxième étape, notre cerveau se dit "ah, mais oui! ça pourrait être ça les paroles!".

    Le cortex envoie cette info au système limbique: rire. Mais le cortex se rebiffe: "mais non! ça ne peux pas être ça! Florent Pagny ne peut quand même pas chanter ‘Madame aux tétons bien bien sales'! "

    La paréidolie est fixée dans la mémoire d'autant plus facilement que les souvenir des paroles ont été associé à une émotion agréable: le rire. Ces souvenirs peuvent rester fixés très longtemps dans votre cerveau!

    Délires satanistes

    La sortie de " Stairway to heaven " de Led Zeppelin en 1971 connaît un succès fulgurant, superbe chanson, il est vrai. Mais en 1982, le titre de Led Zeppelin est pris dans le collimateur de Paul Crouch, animateur et propriétaire de la "Trinity Broadcast Network" qui prétend que, passée à l'envers, la chanson révèle un message d'adoration à Satan.

    https://youtu.be/7pOr3dBFAeY

    Cette interprétation subjective de paroles à l'envers est bien une belle paréidolie… Mais pas pour le cortex de tout le monde! En effet, il a faut vraiment chercher pour y percevoir un message sataniste ou pour en tous les cas, trouver un quelconque message en fait…

    C'est plutôt l'objectivité de Paul Crouch qui est à remettre en cause. Il présente l'émission avec Jan Crouch, sa femme… (Mais, caprice paréidolique peut-être, je crois plutôt y voir Chewbacca… Sympa la teinture Chewie!)

    https://youtu.be/T9uANJR1qRg

    Bon, quand on possède une chaîne telle que "Trinity Broadcast Network", on comprend le manque de sens commun, jugez plutôt avec ce document d'époque la fameuse émission où la chanson de Led Zeppelin est analysée par un expert des Crouch:

    C'est fou… Et dire que, suite à cette émission grotesque, "Stairway to heaven" a été catégorisée comme chanson sataniste pendant des années! Un beau délire collectif.

    "Assassin de la police "

    Vous avez aimé cette chanson découverte dans le film la Haine (mais sans connaître les KRS-ONE)… Eh bien, on est déçu.

    https://youtu.be/wk_RtISttYo

    Pour ceux qui aiment "Still loving you" de Scorpions, ne pas lire le paragraphe suivant pour ne pas fixer dans la mémoire "Ce soir j'ai les pieds qui puent " à 2 minutes 22 de la chanson:

    "J'ai les pieds qui puent" but… " I still love you " ....

    https://youtu.be/x-QVqV8Epn0

    2e paréidolie vs surnaturel                           https://youtu.be/qA_dWllwP3c

  • Pourquoi avons-nous parfois un trou de mémoire?

    La science a trouvé l'explication

    Imaginez-vous soudain incapable de vous rappeler ce que vous alliez dire. Cette expérience déroutante du "black-out mental" touche chacun d'entre nous. Les neuroscientifiques ont récemment percé certains mystères de ce phénomène qui occupe jusqu'à 20 % de notre temps d'éveil. Que se passe-t-il vraiment dans notre cerveau durant ces moments de vide total?

    Le "trou de mémoire", cette sensation d'avoir l'esprit qui se vide complétement, constitue une expérience universelle. Pourtant, ce phénomène restait peu documenté scientifiquement jusqu'à récemment. Une analyse approfondie de 80 études publiée dans la revue Trends in Cognitive Sciences offre désormais un éclairage étonnant sur les mécanismes cérébraux impliqués dans ces moments où notre pensée semble s'évaporer. Cette recherche révèle non seulement pourquoi nous subissons ces déconnexions mentales, mais aussi pourquoi certaines personnes y sont plus sujettes que d'autres.

    Le sommeil local: quand des parties du cerveau s'endorment

    Contrairement aux idées reçues, le "trou de mémoire" n'est pas simplement une défaillance de concentration. Les électro-encéphalogrammes (EEG) révèlent un phénomène surprenant: pendant ces épisodes, certaines zones du cerveau entrent dans un état comparable au sommeil, produisant des ondes lentes caractéristiques, alors que la personne reste parfaitement éveillée.

    Ce "sommeil local" explique pourquoi ces moments surgissent particulièrement dans des contextes de fatigue intense. Les chercheurs ont identifié plusieurs conditions propices aux trous de mémoire:

        les périodes d'attention prolongée;

        la privation de sommeil;

        l'épuisement physique;

        les niveaux d'excitation cérébrale extrêmes (très hauts ou très bas).

    L'imagerie cérébrale par résonance magnétique confirme ces observations en montrant une désactivation notable des zones associées au langage, au mouvement et à la mémoire. Cette découverte correspond parfaitement aux symptômes ressentis: l'incapacité momentanée à formuler des pensées cohérentes ou à se souvenir d'informations pourtant familières.

    Les données scientifiques révèlent que nous passons en moyenne entre 5 et 20 % de notre temps avec "l'esprit vide". Cette proportion varie considérablement d'une personne à l'autre. Les études mettent en lumière que les personnes atteintes de TDAH (Trouble du Déficit de l'Attention avec ou sans Hyperactivité) connaissent ces épisodes plus fréquemment que les individus neurotypiques.

    Cette variation s'explique par les mécanismes de régulation de l'excitation cérébrale, qui diffèrent selon les profils neurologiques. Les chercheurs soulignent l'importance de distinguer le black-out mental de la simple rêvasserie: là où cette dernière implique des pensées floues mais présentes, le trou de mémoire correspond à une absence quasi totale de contenu mental conscient.

    Les manifestations courantes du phénomène incluent:

        des interruptions soudaines du dialogue intérieur;

        des lapsus d'attention en pleine conversation;

        l'incapacité momentanée à se rappeler des informations connues;

        la perte du fil de sa pensée en pleine activité.

    Les facteurs d'activation du vide mental

    L'hypothèse centrale avancée par les scientifiques relie les différentes formes de black-out mental à des variations des niveaux d'excitation cérébrale. Ces fluctuations entraînent des dysfonctionnements temporaires dans les mécanismes cognitifs essentiels comme la mémoire à court terme, le traitement du langage ou l'attention soutenue.

    Concrètement, ces épisodes surviennent typiquement dans deux contextes opposés: soit après une intense concentration mentale (comme lors d'examens prolongés), soit pendant des périodes de fatigue extrême. Cette dualité suggère que notre cerveau possède une "zone optimale" de fonctionnement, au-delà ou en deçà de laquelle les risques de déconnexion augmentent considérablement.

    Les modifications physiologiques, neuronales et cognitives associées expliquent pourquoi nous pouvons parfois nous retrouver littéralement " sans voix " ou incapables de nous rappeler ce que nous étions en train de faire. Cette compréhension ouvre de nouvelles perspectives pour la recherche en neurosciences cognitives, avec l'ambition de déterminer avec précision les seuils critiques où notre conscience semble momentanément s'éclipser.

    Ces découvertes sur les trous de mémoire nous rappellent la fragilité fascinante de notre conscience, cette faculté que nous considérons comme permanente mais qui s'avère bien plus intermittente que nous ne l'imaginons.

  • L'impact encore trop peu connu du changement climatique sur nos cerveaux

    Le lien entre santé cérébrale et dérèglement climatique a récemment été mis en lumière à travers un mini-documentaire de 16 minutes diffusé le 18 mai et réalisé par FutureNeuro, centre irlandais de recherche sur les sciences cérébrales translationnelles (RCSI) de l'Université de médecine et des sciences de la santé. Réalisé en partenariat avec la Ligue internationale contre l'épilepsie (ILAE), le film rappelle que plus de trois milliards de personnes dans le monde souffrent de troubles neurologiques. Or, de récentes recherches établissent un lien entre l'augmentation des températures et une exacerbation des symptômes de certaines maladies neurologiques sensibles aux variations de températures. C'est par exemple le cas chez les personnes atteintes du syndrome de Dravet, une forme d'épilepsie grave et rare chez l'enfant, chez qui une hausse soudaine des températures est susceptible de provoquer la survenue plus fréquente de crises, ainsi qu'une altération des fonctions cérébrales.

     

    "Le cerveau est la clé de notre réponse aux défis de notre environnement et de nombreuses parties du cerveau sont sensibles à la température à laquelle elles doivent travailler. Par conséquent, si le cerveau est déjà affecté par une maladie, il peut être plus vulnérable aux défis posés par les effets du changement climatique. Alors que le changement climatique continue de s'aggraver, il est essentiel que nous soyons attentifs à ses effets sur les personnes atteintes d'affections neurologiques dans le monde entier", souligne dans un communiqué Sanjay Sisodiya, président de la commission sur le changement climatique de l'ILAE. Ce professeur en neurologie au Collège universitaire de Londres est également auteur d'une étude parue en 2024 dans la revue The Lancet Neurology, qui démontre que des températures extrêmes (qu'elles soient basses ou élevées) sont susceptibles d'exacerber les troubles liés à 19 maladies neurologiques, dont la démence, l'épilepsie et la migraine.

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