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psychologie

  • La conscience, un mystère à décoder

    Qu’est-ce que la conscience? Quand commence-t-elle? Comment la mesurer? L’IA en est-elle douée? À l’occasion de la Journée internationale de la conscience (5 avril), retour sur un phénomène intime, universel mais mystérieux, que les neurosciences commencent tout juste à décrypter.

    LA CONSCIENCE: UNE DEFINITION ACCESSIBLE, MAIS UNE MESURE COMPLEXE

    D’un point de vue subjectif, la conscience semble être une notion simple: c’est l’état dans lequel nous sommes lorsque nous sommes éveillés. Pourtant, sa nature scientifique reste difficile à cerner. Le principal problème réside dans sa mesurabilité: comment déterminer si un être, humain ou non, est conscient?

    "Si vous me dites que vous êtes conscient, je vous crois. Mais, si j’ai devant moi un organisme incapable de me l’affirmer, ou une intelligence artificielle qui prétend l’être, je ne peux pas en avoir la certitude", explique Catherine Tallon-Baudry, directrice de recherche CNRS au Laboratoire de neurosciences cognitives computationnelles, à Paris.

    La conscience est un état subjectif. Elle ne peut pas être observée directement, contrairement à des paramètres biologiques mesurables comme le taux de glucose dans le sang ou l’activité cardiaque.

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  • Est-ce vraiment un atout d’être bilingue?

    Si le bilinguisme se développe en France, il continue néanmoins à susciter des craintes associées au développement langagier des enfants. Qu’en est-il?

    Longtemps considéré en France comme une exception, le bilinguisme, ou plus largement l’utilisation récurrente de deux langues ou plus au quotidien, s’impose de plus en plus largement dans notre société. D’après le psycholinguiste François Grosjean, la moitié de la population mondiale est considérée comme bilingue.

    Depuis plus de 20 ans, l’UNESCO œuvre pour une sensibilisation aux langues dans l’éducation dès le plus jeune âge. En termes de politiques éducatives, cela suppose de s’appuyer sur une ou plusieurs langues maternelles, et d’inclure dès que possible des langues régionales et/ou internationales.

    En France, les langues sont abordées de plus en plus tôt, dès la maternelle, pour favoriser l’éveil aux langues et le développement des habiletés phonologiques (notamment la capacité à discriminer et reproduire des sons) qui sont un fort prédicteur des performances futures en lecture.

    Si le bilinguisme se développe, il continue néanmoins à susciter des craintes associées au développement langagier des enfants, et les discours visant à décourager l’acquisition simultanée de deux langues ("qu’il apprenne bien le français avant d’apprendre une autre langue"; "les enfants qui apprennent deux langues sont moins bons que des natifs dans les deux langues") sont encore largement véhiculés.

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  • Exit le QI

    voici la caractéristique n°1 des personnes très intelligentes comme Bill Gates et Léonard de Vinci

    On à tendance à penser que l'intelligence se mesure grâce à des tests ou des diplômes. Pourtant, selon un neuroscientifique, la caractéristique des esprits brillants pourrait bien se résumer à un moment que l’on fuit souvent.

    LE QI, LES DIPLOMES PRESTIGIEUX OU ENCORE LA CAPACITE A RESOUDRE DES PROBLEMES complexes sont longtemps restés les indicateurs phares pour évaluer l’intelligence. Mais aujourd’hui, la science de la psychologie évolue. De plus en plus d’experts dans le domaine élargissent cette vision concernant l'évaluation de l'intelligence. En effet, les neurosciences montrent que l’intelligence ne se limite pas aux performances académiques. Elle se nourrit aussi de nos émotions, de notre créativité, d’un langage corporel particulier ou encore d’une profonde réflexion intérieure.

    C’est le cas de Joseph Jebelli, docteur en neurosciences formé à l'Université College de Londres. Comme le rapporte le média CNBC Make it, selon lui, la véritable marque des grands esprits ne se trouve pas dans un chiffre ou dans une note. Mais plutôt dans un état souvent boudé par notre époque plus connectée que jamais. En observant de près des figures comme Bill Gates ou Léonard de Vinci, il a identifié un point commun inattendu. Une habitude que beaucoup négligent, voire fuient, et qui pourtant pourrait transformer notre façon de penser.

    INTELLIGENCE: LA CARACTERISTIQUE N°1 QUI FAIT DE NOUS UNE PERSONNE BRILLANTE

    Cette caractéristique n°1 que Joseph Jebelli retrouve chez de nombreuses personnes très intelligentes, c’est la solitude.

    Dans une société qui glorifie les emplois du temps surchargés et la productivité à tout prix, s’accorder des moments seul peut sembler contre-intuitif. On optimise chaque minute à travailler encore plus et à éviter l'inaction.

    Pourtant, selon le neuroscientifique, "laisser notre cerveau se reposer et vagabonder pourrait améliorer notre vie".

    Cela serait même la caractéristique des plus grands génies.

    L’idée qu’il faudrait se concentrer au maximum serait complètement fausse en termes de créativité et de performance cérébrale. En s’isolant, on permet au "réseau par défaut" du cerveau de s’activer comme l’explique l’expert. Ce réseau "est occupé à forger de nouvelles connexions synaptiques, à renforcer nos compétences, notre capacité à absorber de nouvelles informations et à nourrir notre créativité plus efficacement." Ainsi, la solitude permet de stimuler notre créativité et laisser nos idées s'épanouir librement.

    LE SECRET DES PLUS GRANDS GENIES SELON LES NEUROSCIENCES

    Bill Gates, directeur général de la société Microsoft jusqu’en 2000, s’imposait par exemple deux fois par an une "Think Week". C'est une semaine qu'il passait seul dans un chalet, pour lire et réfléchir.

    Autre homme brillant de notre histoire, Léonard de Vinci. Il passait des heures à contempler ses œuvres avant d’y ajouter le moindre coup de pinceau, laissant ses idées mûrir dans le silence. Comme le rappelle le neuroscientifique, c’était un "génie contemplatif."

    COMMENT FAIRE DE CETTE CARACTERISTIQUE UNE FORCE, EN 5 ETAPES CLES

    Si la solitude est bénéfique, encore faut-il savoir l'apprécier et l'apprivoiser. Selon le scientifique, il n’existe pas de durée idéale, mais "plus vous passez de temps seul quand vous en avez vraiment envie, plus votre cerveau en profite." Alors voici 5 façons concrètes de la mettre à profit.

    D’abord, osez franchir le pas. Partir en voyage ou en retraite seul peut sembler intimidant, mais changer de cadre stimule les sens et favorise l’introspection. Ensuite, commencez petit comme le conseille Joseph Jebelli. 10 minutes de calme complet par jour suffisent pour détendre l’esprit et enclencher les mécanismes créatifs. Soyez aussi sélectif dans vos relations.

    Passer du temps avec des personnes toxiques épuise et augmente le stress, tandis que la solitude choisie recharge.

    Utilisez ces moments pour réfléchir et réévaluer.

    Écrire ses pensées, méditer ou simplement observer ses émotions aide à mieux se connaître et à clarifier ses choix.

    Enfin, cultivez des activités solitaires comme la marche, le yoga. Elles renforcent la concentration et apportent un apaisement profond selon les profils.