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Science - Page 3

  • 10 chansons qui rendent heureux selon la Science

    Pour les amerloques?????

    La musique adoucit les mœurs. Encore faut-il choisir la bonne playlist. Des chercheurs hollandais ont établi le classement des 10 chansons qui nous rendent heureux.

    Analyse de l’activité cérébrale et formules mathématiques à l’appui, des chercheurs hollandais ont mis au point l’équation du bonheur en musique. Elle stimule la mémoire, apaise nos angoisses et nous procure du bien-être.

    Pour ravir le cerveau des mélomanes, des travaux de recherche menés par l’équipe du Dr Jacob Jolij, chercheur en neurosciences cognitives à l’Université de Groningen, ont établi la liste des 10 chansons qui redonnent le sourire.

    LA FORMULE DE LA PARFAITE CHANSON DU BONHEUR

    Comment les notes de musique s'adressent-elles à notre cerveau? Pour y répondre, les scientifiques ont passé en revue le tempo, les gammes et les paroles des plus grands tubes de la chanson anglo-saxonne de ces 50 dernières années. A partir de ces données, ils ont conçu la recette des chansons les plus " feel good " qui nous mettent du baume au cœur.

    Selon Dr Jacob Jolij, l’équation de la chanson du bonheur s’établit en fonction de trois critères: un tempo de 150 battements par minute qui "déclenche inconsciemment un sentiment d’énergie", des paroles positives et l'utilisation de notes en gamme majeure. " Combinez ces trois ingrédients ensemble et vous avez la formule pour la parfaite chanson du bonheur ", souligne le chercheur auprès du Daily Mail.

    LES 10 CHANSONS QUI RENDENT HEUREUX

    Plus impressionnant encore, écouter ces chansons peut déclencher "inconsciemment une sensation d’énergie", précise le chercheur en neurosciences au site britannique. "L’utilisation du majeur [une classe de gammes diatoniques] sonne de manière joyeuse à nos oreilles, c’est quelque chose que nous associons à la confiance"", poursuit-il. C’est ainsi que des notes de musique construisent des mélodies qui parviennent à agir sur le cerveau des auditeurs et les mettre de bonne humeur. Voici donc les chansons qui nous rendent heureux:

    Don't Stop Me Now, Queen;

    Dancing Queen, Abba;

    Good Vibrations, The Beach Boys;

    Uptown Girl, Billy Joel;

    Eye of the Tiger, Survivor;

    I'm a Believer, The Monkees;

    Girls Just Want to Have Fun, Cindy Lauper;

    Living on a Prayer, Bon Jovi;

    I Will Survive, Gloria Gaynor;

    Walking on Sunshine, Katrina & The Waves.

    Cécilia Ouibrahim

     

    PERSO: je suis très, très contente lorsque j'entends une chanson du groupe QUENN avec Freddy Mercury, bien sûr!

  • Une étude révèle une "empreinte respiratoire" unique chez chaque individu

    En plus de permettre de nous identifier comme les empreintes digitales, elle pourrait aussi fournir des informations sur notre santé physique et mentale.

    Une étude suggère qu’il serait possible d’identifier un individu à l’aide de sa respiration nasale, avec une précision de 96,8%. Chaque personne posséderait une " empreinte respiratoire " propre, comparable aux empreintes digitales. Celle-ci offrirait également des indications sur la santé physique et mentale, ouvrant potentiellement la voie à de nouvelles stratégies de diagnostic et de traitement.

    Si la respiration peut sembler a priori être un processus élémentaire qui échappe à notre attention, elle est en réalité régie par un réseau cérébral d’une remarquable complexité. Ce système supervise en permanence à la fois les schémas respiratoires autonomes, garants de l’homéostasie physiologique, et les modulations volontaires en réponse aux exigences comportementales.

    Des hypothèses ont été avancées selon lesquelles ce réseau, à la fois structurel et fonctionnel, pourrait permettre une caractérisation fine des dynamiques respiratoires. Chaque cerveau étant unique, il est plausible que les schémas respiratoires à long terme le soient également. Autrement dit, chaque être humain pourrait posséder une signature respiratoire propre, susceptible de renseigner sur l’état cérébral.

    Cette hypothèse, cependant, n’avait jusqu’ici pas été explorée de manière empirique. Les examens respiratoires actuels, le plus souvent limités à des séquences de quelques minutes — entre une et vingt —, offrent un aperçu trop fragmentaire pour révéler les schémas les plus subtils.

     

     

    Des chercheurs de l’Institut Weizmann des sciences, en Israël, ont poussé l’investigation plus loin en développant une méthode capable de mesurer la respiration nasale sur de longues périodes. " On pourrait croire que la respiration a été mesurée et analysée sous toutes ses formes ", remarque Noam Sobel, co-auteur principal de l’étude, dans un communiqué. " Pourtant, nous avons découvert une toute nouvelle façon d’appréhender ce processus. Nous le considérons comme une lecture du cerveau", ajoute-t-il.

    DES INDIVIDUS IDENTIFIES AVEC UNE PRECISION DE 96,8%

    Pour mettre leur hypothèse à l’épreuve, Sobel et ses collègues ont mis au point un dispositif portable, léger, capable de mesurer en continu et avec précision le flux d’air nasal, au moyen de tubes souples placés sous les narines et reliés à un détecteur placé sous la nuque. Les mesures ont été réalisées durant vingt-quatre heures sur cent jeunes adultes en bonne santé. Les analyses se sont appuyées sur un protocole appelé Breath Metrics, qui intègre 24 paramètres distincts de la respiration nasale. Les participants ont également rempli des questionnaires relatifs à leurs activités quotidiennes et à leur santé mentale.

    Les chercheurs ont ainsi pu identifier chaque sujet uniquement à partir de ses données respiratoires. Après une heure d’enregistrement, le taux de précision atteignait déjà 43%. Ce chiffre s’élevait à 96,8% au bout de vingt-quatre heures. Ce niveau de fiabilité est resté stable lors de tests répétés sur une période de deux ans, atteignant un degré de précision comparable à celui de certaines technologies de reconnaissance vocale.

     

    "Je pensais qu’il serait très difficile d’identifier quelqu’un, car chacun a des activités différentes, comme courir, étudier ou se reposer", confie Timna Soroka, autrice principale de l’étude, publiée dans la revue Current Biology. " Mais il s’avère que leurs rythmes respiratoires étaient remarquablement distincts ", poursuit-elle.

    empreinte respiration resume

    UN INDICATEUR DE SANTE PHYSIQUE ET MENTALE

    En examinant les rythmes respiratoires, les chercheurs ont constaté que l’empreinte propre à chaque individu offrait des indications sur son état physique et mental. Elle se révélait notamment corrélée à l’indice de masse corporelle, au cycle veille-sommeil, aux niveaux d’anxiété et de dépression, ainsi qu’à certaines caractéristiques comportementales.

    Par exemple, les personnes ayant obtenu des scores élevés aux questionnaires sur l’anxiété présentaient des inspirations plus courtes que la moyenne, ainsi que des fluctuations plus marquées dans les pauses entre deux respirations durant le sommeil. Aucun des participants ne remplissait toutefois les critères standards de diagnostic clinique de troubles mentaux ou comportementaux; les données suggèrent néanmoins qu’un suivi à long terme de la respiration pourrait offrir un outil d’évaluation plus fin.

    "Nous supposons intuitivement que le degré de dépression ou d’anxiété influence notre respiration", explique Sobel. "Mais peut-être est-ce l’inverse. Peut-être que votre respiration vous rend anxieux ou déprimé. Si c’est le cas, il serait envisageable de la modifier pour atténuer ces états", avance-t-il.

    Le dispositif, bien que léger, présente encore certaines limites. Les tubes placés sous les narines, souvent associés à une assistance respiratoire hospitalière, pourraient freiner l’adhésion du grand public. Par ailleurs, l’appareil ne prend pas en compte la respiration buccale et peut se déplacer durant le sommeil.

    L’équipe travaille désormais à concevoir une version plus discrète et confortable pour un usage quotidien. Elle s’intéresse également à l’identification de schémas respiratoires considérés comme sains, dans l’optique de les adapter à des personnes souffrant de troubles mentaux ou émotionnels. " Nous souhaitons absolument aller au-delà du diagnostic et proposer des traitements, et nous sommes prudemment optimistes ", conclut Sobel.

    Source: Current Biology

  • Comment les neurosciences expliquent-elles la conscience?

    La conscience est une notion des plus compliquées et des plus complexes. Compliquées, car difficile à comprendre et complexes, car elle comporte en soi plusieurs éléments imbriqués, la rendant difficile à saisir. Faisons un tour d’horizon succinct de trois théories "rivales" aujourd’hui défendues par des scientifiques.

    Selon la définition du Larousse, la conscience est la "connaissance, intuitive ou réflexive immédiate, que chacun a de son existence et de celle du monde extérieur". Il est important de distinguer plusieurs types de conscience.

    La conscience spontanée ou immédiate est liée à l’expérience et tournée vers le monde extérieur. Elle renvoie à la présence de l’individu à lui-même au moment où il pense, sent ou agit.

    La conscience réfléchie est la capacité de faire un retour sur ses propres pensées ou actions et de les analyser.

    Enfin, le mot "conscience" peut aussi désigner notre capacité de jugement moral qui met en jeu le bien et le mal, sens qui ne renvoie pas à ce qui nous intéresse ici.

    EST-ON SUR LE POINT DE DECOUVRIR LA SIGNATURE DE LA CONSCIENCE?

    Les progrès des neurosciences, de l’informatique et de l’ingénierie depuis les années 1950 laissent entrevoir la possibilité de décrypter l’esprit voire, selon certains, la possibilité d’un jour le "télécharger" sur un support numérique. Pourtant, la conscience échappe encore aux scientifiques. Il est vrai que la mise en lumière de mécanismes cérébraux de plus en plus précis et spécifiques entrouvre un autre rapport au cerveau et rouvre la question: va-t-on découvrir la signature neuronale de la conscience?

    Face à cette quête pour identifier les mécanismes cérébraux qui sous-tendent ce phénomène complexe, la science a besoin de théories.

    Au sein de ce débat qui fut d’abord philosophique, les théories scientifiques de la conscience se placent dans une approche matérialiste. Cela signifie qu’elles font l’hypothèse que la conscience est un phénomène qui émerge de la matière dont nous sommes composés, en opposition avec les dualistes, pour qui le corps et l’esprit sont deux réalités de natures différentes. Les scientifiques vont alors se baser sur l’analyse de l’activité cérébrale.

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