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Science - Page 5

  • Pourquoi ça nous fait mal de voir les autres souffrir

    Le cerveau humain traite l’empathie – cette faculté à comprendre la douleur d’une autre personne – de la même manière que l’expérience de la douleur physique. C’est la conclusion d’un article qui a particulièrement examiné le ressenti de personnes qui en voient d’autres souffrir. Ces résultats pourraient bien s’appliquer aux autres formes d’empathie. En tout cas, cette étude pose un certain nombre de questions intrigantes: par exemple, est ce que la prise d’antidouleurs ou bien le fait d’avoir une lésion au cerveau sont susceptibles de réduire notre capacité à éprouver de l’empathie.

    Les chercheurs ont utilisé, pour leur démonstration, un dispositif expérimental plutôt complexe, comprenant notamment l’utilisation d’un appareil d’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) qui mesure les variations de l’afflux sanguin dans le cerveau. Cependant, l’imagerie cérébrale seule n’est pas en mesure de faire le lien entre douleur et " empathie vis-à-vis de la douleur ".

    Cela parce que dans les deux cas, les mêmes zones du cerveau s’activent. En partie parce qu’il y a, en général, beaucoup de chevauchements pour les régions cérébrales traitant des sentiments et de l’émotion. Une autre raison réside dans le fait que l’imagerie fonctionnelle ne mesure pas directement les mouvements de nos neurones, mais un flux de sang, que nous prenons comme indice d’une activité du cerveau.

    Les auteurs ont donc choisi une nouvelle approche. Ils se sont intéressés au mode d’action de médicaments administrés aux personnes douloureuses, qui transforment la façon dont le cerveau perçoit douleur et empathie. Et se sont demandés s’ils pouvaient utiliser cela pour comprendre les similarités et les différences entre ces deux expériences.

    L’étude repose sur deux expérimentations impliquant au total 150 personnes – un nombre inhabituellement élevé pour ce genre de travail. En effet, en raison du coût financier et des inconvénients de l’utilisation des IRM fonctionnels, les scientifiques recrutent en général de 20 à 30 personnes seulement.

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  • La vérité sur la loi Duplomb

     

    http://demaincestaujourdhui.hautetfort.com/archive/2025/07/24/un-chercheur-de-l-inserm-sur-la-loi-duplomb-6556464.html

  • Non, TikTok ne rend pas les jeunes stupides: cette étude révèle 3 effets surprenants sur leur cerveau

    Image générée avec I.A. par moi

    Contrairement aux idées reçues parentales, TikTok ne détruit pas le cerveau des adolescents. Les dernières recherches neuroscientifiques de 2024-2025 révèlent des effets positifs méconnus sur le développement cognitif des jeunes. Cette découverte bouleverse notre compréhension des réseaux sociaux et remet en question les préjugés sur la génération Z.

    LE MYTHE DE LA DEGRADATION COGNITIVE DEMENTI PAR LA SCIENCE

    Les études récentes montrent que l'utilisation modérée de TikTok stimule certaines zones cérébrales liées à la créativité et à l'apprentissage multimodal. Contrairement aux allégations alarmistes, les neuroscientifiques observent une activation accrue des réseaux neuronaux responsables de l'innovation et de la résolution de problèmes chez les utilisateurs réguliers.

    Cette réalité contredit totalement l'image d'une génération "abrutie" par les écrans courts. Les jeunes développent en fait des compétences cognitives adaptées à leur environnement numérique, similaires à celles observées dans les programmes d'entraînement mental intensif.

    3 EFFETS SURPRENANTS VALIDES PAR LES NEUROSCIENCES

    Premier effet: l'accélération de la neuro-plasticité.

    Les vidéos courtes obligent le cerveau à traiter rapidement des informations visuelles, auditives et textuelles simultanément. Cette sollicitation multi-sensorielle renforce la flexibilité neuronale et améliore la capacité d'adaptation cognitive.

    Deuxième effet: l'optimisation de l'attention sélective.

    Contrairement aux accusations de dispersion, les utilisateurs de TikTok développent une aptitude remarquable à identifier et retenir les informations essentielles en quelques secondes. Cette compétence se révèle particulièrement utile dans notre société de l'information dense.

    Troisième effet: l'amplification de la créativité collaborative.

    La plateforme favorise l'émergence de nouvelles formes d'expression artistique et encourage l'innovation créative. Les jeunes explorent des formats narratifs inédits et développent leur intelligence émotionnelle à travers l'interaction sociale numérique.

    POURQUOI CETTE GENERATION DEVELOPPE DES SUPER-POUVOIRS COGNITIFS

    Les adolescents d'aujourd'hui évoluent dans un environnement informationnel radicalement différent de celui de leurs parents. Leur cerveau s'adapte naturellement à cette réalité, développant des capacités de traitement accéléré que les générations précédentes ne possèdent pas.

    Cette adaptation neurologique explique pourquoi 67% des jeunes Français cachent leurs nouvelles compétences à leurs parents, comme le révèle cette étude récente sur les adaptations générationnelles. Ils développent intuitivement des stratégies cognitives que les adultes peinent à comprendre.

    L'ERREUR D'INTERPRETATION DES ADULTES DECRYPTEE

    Les critiques parentales reposent sur une incompréhension fondamentale des mécanismes d'apprentissage moderne. Les adultes jugent les nouveaux formats selon leurs propres référentiels cognitifs, inadaptés aux réalités neuroscientifiques actuelles.

    Cette incompréhension générationnelle rappelle les phénomènes observés dans d'autres adaptations comportementales de la génération Z, où les jeunes développent des stratégies d'adaptation que les adultes interprètent à tort comme des dysfonctionnements.

    VERS UNE RECONCILIATION SCIENTIFIQUE PARENTS-ENFANTS

    Ces découvertes neuroscientifiques ouvrent la voie à une compréhension plus nuancée des usages numériques. Plutôt que de diaboliser TikTok, parents et éducateurs gagneraient à accompagner les jeunes dans l'exploitation optimale de ces nouveaux outils cognitifs.

    La science démontre que l'avenir appartient à ceux qui maîtrisent l'apprentissage multimodal. Les adolescents d'aujourd'hui ne subissent pas une régression cognitive, mais développent les compétences de demain. Cette révélation transforme radicalement notre approche éducative et notre vision de l'intelligence contemporaine.