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  • Seulement 80% des gens peuvent percevoir cette illusion d’optique

    (et personne ne sait pourquoi)

    Dans les laboratoires de l’Université d’Oslo, une image apparemment banale fait sensation parmi les chercheurs en neurosciences. Un simple fond blanc parsemé de points noirs, avec au centre un trou noir flou, vient de révéler l’un des mystères les plus troublants de notre perception visuelle. Cette illusion d’optique n’est pas seulement capable de tromper notre cerveau conscient, elle parvient même à duper nos réflexes les plus automatiques.

    Mais voici le plus étrange: une personne sur cinq y reste totalement insensible, et les scientifiques ne parviennent pas à expliquer pourquoi cette immunité existe.

    UNE ILLUSION QUI DEFIE LA LOGIQUE BIOLOGIQUE

    L’illusion du " trou qui s’agrandit " représente bien plus qu’une simple curiosité visuelle. Lorsque vous fixez attentivement la tache noire centrale, votre cerveau interprète spontanément ce que vous voyez comme un mouvement vers l’avant, comme si vous vous dirigiez vers l’entrée d’un tunnel obscur.

    Cette perception de mouvement illusoire déclenche une cascade de réactions physiologiques fascinantes. Vos pupilles se dilatent automatiquement pour laisser entrer davantage de lumière, anticipant l’obscurité à venir. Ce réflexe pupillaire, normalement déclenché uniquement par de véritables changements lumineux, révèle à quel point notre système visuel peut être influencé par des perceptions purement imaginaires.

    Le Dr Bruno Laeng, qui dirige cette recherche révolutionnaire, explique que cette réaction involontaire démontre la puissance exceptionnelle de cette illusion particulière. Contrairement à d’autres trompe-l’œil qui n’affectent que notre perception consciente, celui-ci parvient à infiltrer les mécanismes automatiques de notre système nerveux.

    L’ENIGME DES NON-RECEPTEURS

    L’aspect le plus intriguant de cette découverte réside dans la variabilité des réactions humaines. Sur les 50 participants testés, environ 14% n’ont ressenti aucun effet avec le trou noir, et ce pourcentage grimpe à 20% lorsque le trou est coloré. Ces individus observent la même image que les autres, mais leur cerveau refuse obstinément de créer l’illusion du mouvement.

    Plus troublant encore, ces "non-récepteurs" ne présentent aucune réaction pupillaire. Leurs yeux demeurent parfaitement stables, comme s’ils regardaient une image statique ordinaire. Cette absence totale de réponse physiologique soulève des questions fondamentales sur les mécanismes de la perception individuelle.

     

     

     

    Les chercheurs norvégiens ont également découvert une corrélation directe entre l’intensité de l’illusion perçue et l’ampleur de la réaction pupillaire. Plus les participants déclarent voir le trou s’agrandir de façon spectaculaire, plus leurs pupilles se dilatent. Cette relation suggère que la réponse physiologique reflète fidèlement l’expérience perceptuelle subjective.

    QUAND L’IMAGINATION GOUVERNE LA BIOLOGIE

    Cette recherche bouleverse notre compréhension traditionnelle des réflexes visuels. Jusqu’à présent, les scientifiques considéraient la dilatation pupillaire comme un mécanisme purement automatique, fonctionnant comme "une cellule photo-électrique ouvrant une porte", selon les termes de Laeng.

    Les résultats démontrent au contraire que nos pupilles réagissent non seulement à la lumière réelle, mais aussi à la lumière que nous percevons ou même que nous imaginons. Cette découverte remet en question la frontière supposée entre perception objective et interprétation subjective de notre environnement.

    L’expérience inverse confirme cette hypothèse: lorsque les chercheurs présentent un trou coloré au lieu du trou noir, les pupilles des participants se contractent, comme si leurs yeux s’adaptaient à une source lumineuse plus intense. Cette réaction opposée prouve que le cerveau traite activement l’information visuelle illusoire comme s’il s’agissait d’un changement environnemental réel.

    DES IMPLICATIONS QUI DEPASSENT LA SIMPLE CURIOSITE

    Ces découvertes, publiées dans la revue Frontiers in Human Neuroscience, ouvrent des perspectives fascinantes pour la compréhension des troubles de la perception et du traitement de l’information visuelle. Elles suggèrent que notre système visuel fonctionne davantage comme un interpréteur créatif que comme un simple récepteur passif.

    La variabilité individuelle observée pourrait également éclairer certains aspects des différences neurologiques entre individus. Comprendre pourquoi certaines personnes résistent à cette illusion particulière pourrait révéler des mécanismes fondamentaux du traitement visuel et ouvrir de nouvelles voies thérapeutiques.

    Cette recherche nous rappelle que malgré nos connaissances avancées sur le cerveau humain, la perception reste l’un des derniers mystères de la neuroscience moderne.

    Brice Louvet

  • CONNAISSEZ  VOUS, VOUS-MÊME

    Selon la science, ces 10 comportements révèlent une intelligence exceptionnelle chez vous (ou, votre partenaire)

    L’INTELLIGENCE ne se résume pas seulement aux diplômes, au QI ou aux réussites scolaires. Elle s’exprime aussi dans la façon dont une personne perçoit le monde, interagit avec les autres et s’adapte aux situations. De nombreux chercheurs en psychologie et en neurosciences se sont penchés sur les comportements et les traits communs aux individus particulièrement brillants. Voici quelques indices qui permettent de reconnaître une intelligence remarquable.

    Elle est curieuse et dotée d’un esprit vif

    Selon des psychologues, les personnes très curieuses, constamment en quête de réponses, sont souvent les plus intelligentes. Le Dr Matthias Gruber, neuroscientifique à l’Université de Californie à Davis, explique que la curiosité place le cerveau dans un état optimal pour apprendre, absorbant non seulement ce qui motive, mais aussi tout ce qui l’entoure.

    Des recherches révèlent également que les esprits curieux trouvent des idées et des solutions plus complexes que ceux qui préfèrent "l’ignorance heureuse". De son côté, le Dr Spencer Harrison, expert en créativité, ajoute que la curiosité au travail favorise l’engagement, l’innovation et le partage d’idées: 73% des employés curieux déclarent ainsi proposer davantage de nouvelles idées.

    Elle a une forte conscience de soi

    Les personnes très intelligentes savent non seulement observer le monde, mais aussi comprendre leur place au sein de celui-ci. Elles perçoivent clairement leurs émotions, pensées et croyances, ainsi que l’impact de celles-ci sur les autres. Mais une grande conscience de soi est une arme à double tranchant: elle peut entraîner une tendance à l’anxiété et à se focaliser excessivement sur ses défauts.

    Elle fait preuve d’un certain scepticisme

    Les personnes intelligentes ne prennent rien pour acquis et attendent d’avoir tous les faits avant de juger, en analysant tout sans biais ni émotion. Des études montrent que les personnes à haut QI sont plus souvent athées, car elles questionnent les affirmations sans preuves.

    Elle perçoit des schémas que les autres ne voient pas

    La capacité à détecter des motifs dans la littérature, les données, la nature ou des idées complexes est un signe d’intelligence exceptionnelle, selon les psychologues. Les personnes brillantes ont un don pour déceler les tendances avant tout le monde.

    Elle a un bon sens de l’humour

    Comprendre l’humour, et en faire preuve, demande une agilité mentale qui permet de penser rapidement et de traiter l’information efficacement. Une étude autrichienne de 2017 a montré que les personnes drôles, en particulier celles qui apprécient l’humour noir, ont une intelligence verbale et non verbale plus élevée.

    Elle est à l’aise avec l’incertitude

    Les esprits brillants sont conscients qu’ils ne peuvent pas tout savoir, et l’acceptent sans frustration. Pour eux, l’inconnu n’est pas une faiblesse, mais un moteur d’apprentissage et de croissance.

    Elle excelle dans la résolution de problèmes

    Les personnes intelligentes abordent les défis avec un esprit analytique et critique. Elles écoutent les faits, décomposent les problèmes, mettent leurs émotions de côté et trouvent des solutions logiques basées sur les données.

    Elle est adaptable et ouverte d’esprit

    L’adaptabilité est un signe d’intelligence. Les personnes intelligentes s’épanouissent dans des contextes variés, savent accueillir le changement et restent ouvertes aux opinions contraires ou à de nouvelles informations. Leur curiosité naturelle les pousse à apprendre et à s’ajuster constamment, une clé essentielle de la réussite.

    Elle accepte l’ambiguïté

    Les esprits brillants ne cherchent pas toujours des réponses claires. Ils savent que certaines situations exigent nuance, complexité et réflexion multiple. Les personnes ayant cet état d’esprit peuvent développer des techniques de résolution de problèmes plus sophistiquées et des centres d’intérêt plus complexes, ce qui mène à une intelligence fluide et cristallisée plus élevée.

    Elle préfère les conversations profondes

    En général, les personnes intelligentes n’aiment pas les banalités comme la météo ou le sport. Elles s’ennuient vite. Elles préfèrent les échanges riches de sens, dans lesquels elles peuvent réfléchir, partager leurs idées et écouter celles des autres.

     

    Julie Giorgetta

     

    J'ai trouvé 6 comportements qui me ressemblent… (suis-je trop ou pas assez critique envers moi? Peut-être)

    Et vous? Combien de comportements avez-vous identifié?

  • Peut-on battre le hasard? Ce que dit la science des probabilités

    On l’a tous pensé au moins une fois". Si je joue intelligemment je peux battre le système". Et pourtant, le hasard, lui, n’en a rien à faire de vos intuitions. Mais alors, est-ce vraiment impossible de le battre? Et pourquoi continue-t-on à essayer? Spoiler: ce n’est pas que pour l’argent.

    LE HASARD, CE PATRON QU’ON NE LICENCIE JAMAIS

    Commençons par une vérité froide: dans les jeux de hasard, l’avantage est toujours du côté de la maison. Et la maison, elle ne dort jamais.

    Parlons de la roulette. La probabilité de tomber sur le rouge, c’est 18 chances sur 37. Donc à chaque tour, vous perdez un petit peu. Pas assez pour le sentir tout de suite, mais assez pour que le casino fasse de l’argent. .

    Même avec des stratégies comme la fameuse martingale (vous doublez votre mise à chaque perte), les maths finissent toujours par vous rattraper. Parce que vos poches, elles, ne sont pas infinies. Et parce que les plafonds de mise existent précisément pour éviter qu’un joueur malin ne retourne la table.

    MAIS LE CERVEAU N’AIME PAS PERDRE.

    En sachant tout ça, on continue à y croire. Pourquoi? Parce que notre cerveau est câblé pour chercher du sens, même là où il n’y en a pas.

    C’est ce qu’on appelle le biais du parieur. Si une roulette tombe cinq fois sur noir, on se dit que "e rouge va bien finir par sortir". Sauf que non. La bille ne garde aucun souvenir de ses tours précédents. Chaque lancer est un nouveau départ.

    C’est comme parier sur le fait qu’il va pleuvoir parce qu’il a fait beau toute la semaine. Ça peut arriver ou pas.

    ALORS POURQUOI JOUE-T-ON ENCORE?

    Parce qu’on ne joue pas seulement contre le hasard. On joue entre nous. Avec des amis, des collègues, en ligne ou autour d’une table.

    Pour beaucoup de joueurs, le plaisir du jeu vient surtout de l’ambiance, du lien social, de la tradition. Le bingo du dimanche avec Mamie. Le ticket de Loto partagé au boulot. Le tournoi de poker du vendredi soir avec chips et bière.

    Et aujourd’hui, les casinos en ligne reproduisent ça à leur façon: chats en direct, classements entre amis, tournois live… tout est fait pour recréer cette énergie collective, ce petit frisson d’être " ensemble contre la chance ".

    PEUT-ON BATTRE LE HASARD COLLECTIVEMENT?

    Techniquement non. Mais collectivement, on le rend moins menaçant. À défaut de tricher, certains joueurs misent sur la coopération : le syndicat de loterie. Une étude (bien qu’un peu ancienne) montre qu’un groupe bien sauf pourrait espérer des retours de 10 % à 25 % dans une loterie équitable via achat collectif de tous les numéros possibles.

    Mais cela nécessite des ressources colossales et n’est pas applicable aux jeux de casino standard.Il devient un jeu, une excuse pour se retrouver, raconter des anecdotes, ritualiser le suspense.

    On ne bat pas le hasard. Mais on peut jouer avec.

    Vous ne battrez pas le hasard. Mais vous pouvez apprendre à jouer avec lui, à en rire, à le défier, à le transformer en moment social. Et ça, c’est déjà une belle victoire.

    Au fond, le jeu, c’est moins une bataille contre les probabilités qu’un rituel moderne, où on partage, on espère, et on se crée des souvenirs.

    Le vrai gain est là.