Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Blog - Page 8

  • Sommes-nous des ordinateurs quantiques?

    Le cerveau est très certainement l’organe le plus mystérieux du corps humain. Malgré d’importantes avancées en neurosciences au cours des dernières années, de vastes zones cérébrales restent encore à explorer. Loin d’avoir dressé le catalogue de toutes ses fonctionnalités, des scientifiques se questionnent aujourd’hui sur les similitudes entre le cerveau et l’ordinateur quantique.

    "Pourrions-nous nous mêmes être des ordinateurs quantiques plutôt que de simples robots intelligents qui créent et développent des ordinateurs quantiques?", c’est la question que se pose Mattew Fisher, physicien théoricien à l’université de Santa Barbara et directeur scientifique du nouveau Quantum Brain Project (QuBrain). Cette question paraît naturelle tant la ressemblance entre un cerveau et un ordinateur est frappante: les deux utilisent des signaux d’entrée et de sortie pour traiter l’information et prendre des décisions.

    Le fonctionnement exact de certaines fonctions cérébrales échappe encore aux neurosciences – le processus de stockage de la mémoire à long terme par exemple. La mécanique quantique, qui décrit les phénomènes physiques à l’échelle atomique et subatomique, pourrait éclaircir certaines de ces zones d’ombres; de telles réponses pourraient avoir d’importantes implications tant en terme d’informatique quantique que de biologie humaine.

    L’idée d’un cerveau fonctionnant comme un ordinateur quantique n’est pas nouvelle. Plusieurs scientifiques ont, en effet, déjà avancé ce genre d’hypothèse mais sans en préciser davantage la substance. Cependant, Fisher, expert de renommée mondiale dans le domaine de la mécanique quantique, a précisément identifié un ensemble de processus biologiques qui prouveraient un traitement quantique de l’information par le cerveau.

     

    Pour ce faire, celui-ci a lancé le projet QuBrain. Composé d’une équipe internationale de physiciens quantiques, de biologistes moléculaires, de biochimistes, de chimistes et de neurobiologistes, le projet à pour but de mettre expérimentalement en évidence le fait que notre cerveau soit en réalité un ordinateur quantique.

    "Si la question de savoir si le cerveau est un système quantique obtient une réponse positive, cela pourrait révolutionner notre compréhension de la fonction cérébrale et de la cognition humaine" explique Matt Helgeson, ingénieur chimiste à l’université de Santa Barbara et co-directeur de QuBrain.

    L’informatique quantique repose majoritairement sur la notion de " qubits ". En informatique classique, un bit ne peut prendre que deux valeurs: 0 ou 1. Au contraire, dans un ordinateur quantique et grâce au principe de superposition, un qubit peut prendre simultanément les valeurs 0 et 1. Cela permet ainsi de développer des systèmes complexes de traitement de l’information bien plus rapides et efficaces que les ordinateurs d’aujourd’hui.

    Dans les ordinateurs quantiques actuellement en développement, les réseaux de qubits sont maintenus en environnement hautement confiné et à basse température. Avec une température d’environ 37 °C, le cerveau n’est donc pas considéré, en règle générale, comme un environnement autorisant la stabilité et l’intégrité d’un assemblage de qubits. Toutefois, Fisher affirme que les spins nucléaires (le spin relatif aux nucléons du noyau et non aux électrons) échappent à cette règle.

    "Des spins nucléaires extrêmement bien isolés peuvent stocker – et même traiter – l’information quantique sur des échelles de temps humaines de l’ordre de quelques heures voire plus" explique Fisher. En particulier, les atomes de phosphore, l’un des éléments les plus abondants du corps humain, possèdent le spin nucléaire adéquat pour agir comme des qubits biochimiques. L’une des expériences de QuBrain aura ainsi pour but d’étudier les propriétés quantiques des atomes de phosphore, notamment l’intrication entre deux spins nucléaires de phosphore liés au sein d’une molécule intégrée à un cycle biochimique.

    Parallèlement, les biochimistes étudieront la dynamique et les spins nucléaires des molécules de Posner (des nano-structures sphériques composées de phosphate de calcium), ainsi que leur capacité potentielle à protéger, contre le phénomène de décohérence quantique, les spins nucléaires des atomes de phosphore stockant l’information quantique. La formation de paires de molécules de Posner pourrait également jouer un rôle dans la non-localité de l’information quantique.

    Un autre ensemble d’expériences aura pour objectif d’étudier le potentiel rôle que jouent les mitochondries (les organites responsables de la production d’énergie dans la cellule) dans l’intrication quantique des qubits, ainsi que leur couplage quantique aux neurones.

    Cette étude devra déterminer si les mitochondries peuvent transporter les molécules de Posner entre et dans les neurones via leurs réseaux tubulaires. La fusion et la fission mitochondriale pourrait autoriser l’émergence d’une intrication quantique intercellulaire. La dissociation des molécules de Posner déclencherait dès lors la libération de calcium dans le réseau mitochondrial, entraînant la libération de neurotransmetteurs et activant les synapses, résultant en un réseau de neurones intriqués.

    "Avec QuBrain, nous explorerons la fonction neuronale via des technologies actuelles mais sous un tout nouvel angle, avec un énorme potentiel de découverte " conclut Tobias Fromme, chercheur à l’Université Technique de Munich. Tandis que selon Helgeson, les recherches du projet QuBrain ont le potentiel d’amener à de véritables avancées dans les domaines des biomatériaux, de la biochimie, de l’intrication quantique dans les solutions chimiques et des troubles humains de l’humeur, même si le cerveau s’avère finalement ne pas être un ordinateur quantique.

    Source: Université de Santa Barbara

     

  • Sur mon autre blog

     

    http://saga-mandarine.hautetfort.com/archive/2025/05/31/famine-a-gaza-l-intox-de-macron-6550074.html

     

  • DANGER: La monnaie numérique met fin à la vie privée et asservit l’humanité

    Je me présente à la caisse d’un magasin. Je veux payer avec ma carte bancaire ou mon téléphone. Le paiement est refusé. Pourtant, il y a de l’argent sur mon compte bancaire.

    Que se passe-t-il? Quelqu’un à Bruxelles a constaté que j’avais trop dépensé en viande ce mois-ci. Ou n’a pas apprécié un message que j’ai publié en ligne. Ou n’a pas goûté une conviction personnelle qui contredit leur idéologie.

    Cela s’appelle l’euro numérique, une application de paiement de plus. Une monnaie contrôlée par le gouvernement, qui donne aux bureaucrates le pouvoir de surveiller, limiter, voire bloquer mes dépenses avec mon propre argent.

    Mai 2025. Les sénateurs auditionnaient Gérald Darmanin, au sujet de la délinquance financière. Le ministre a annoncé qu’il avait proposé une mesure: interdire l’argent liquide. Darmanin plaide pour la disparition de l’argent liquide, présentée comme une panacée contre le crime organisé. " L’argent liquide est l’ami des criminels ", " La fin de l’argent liquide pour empêcher les points de deal ", a-t-il affirmé.

    Supprimer le cash permettrait de tarir les financements illicites: terrorisme, blanchiment, trafics en tout genre. Le gouvernement argue que le numérique est plus sûr.

    Darmanin va dans le sens de Bruxelles. La Banque centrale européenne prépare un euro numérique qui compléterait l’argent liquide. Christine Lagarde, présidente de la BCE, évoque une " échéance " pour l’euro numérique fixée au 25 octobre: " Notre échéance est le 25 octobre et nous nous préparons à cette échéance. Mais tant que les autres parties prenantes, la Commission, le Conseil et le Parlement n’achèvent pas vraiment le processus législatif, nous ne pourrons pas agir ".

    Derrière ces intentions se cachent des réalités plus sombres. Un contrôle accru sur les transactions des personnes, désormais tracées, analysées, bloquées sur le moindre soupçon.

    Une " dérive autoritaire": confier aux banques et aux États le monopole des paiements, c’est leur offrir un pouvoir exorbitant sur nos vies.

    La suppression du cash: un pas de plus vers une société de surveillance, où chaque achat est scruté. Le vrai objectif, c’est un contrôle accru des transactions, sous couvert de modernisation.

    Les monnaies numériques de banque centrale permettent de verrouiller les comportements sociaux, via une monnaie traçable, périssable, voire gelable.

    L’État, sous prétexte de nous protéger, nous prive peu à peu de nos libertés fondamentales.

    Le combat contre le liquide ressemble à une mise sous tutelle financière des gens.

    Le 100 % digital n’empêchera pas les fuites de données, les piratages de comptes bancaires, les fraudes en ligne.

    L’euro numérique semble n’être qu’un simple portefeuille sur mon téléphone, mais les risques en coulisses sont beaucoup plus graves: mon portefeuille sera sous contrôle de Bruxelles, mon argent ne m’appartiendra plus, ma vie privée sera terminée.

    La Banque centrale européenne est en " phase de préparation". Elle construit l’infrastructure, et d’ici octobre, tout devrait être prêt: un euro numérique programmable et entièrement surveillé.

    Une fois cet euro numérique lancé, ils pourront suivre chaque transaction que j’effectue, décider où et quand j’ai le droit de dépenser, ce que je peux acheter, geler mon compte d’un simple clic.

    Lire la suite