Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Savoir - Page 7

  • Pourquoi ça nous fait mal de voir les autres souffrir

    Le cerveau humain traite l’empathie – cette faculté à comprendre la douleur d’une autre personne – de la même manière que l’expérience de la douleur physique. C’est la conclusion d’un article qui a particulièrement examiné le ressenti de personnes qui en voient d’autres souffrir. Ces résultats pourraient bien s’appliquer aux autres formes d’empathie. En tout cas, cette étude pose un certain nombre de questions intrigantes: par exemple, est ce que la prise d’antidouleurs ou bien le fait d’avoir une lésion au cerveau sont susceptibles de réduire notre capacité à éprouver de l’empathie.

    Les chercheurs ont utilisé, pour leur démonstration, un dispositif expérimental plutôt complexe, comprenant notamment l’utilisation d’un appareil d’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) qui mesure les variations de l’afflux sanguin dans le cerveau. Cependant, l’imagerie cérébrale seule n’est pas en mesure de faire le lien entre douleur et " empathie vis-à-vis de la douleur ".

    Cela parce que dans les deux cas, les mêmes zones du cerveau s’activent. En partie parce qu’il y a, en général, beaucoup de chevauchements pour les régions cérébrales traitant des sentiments et de l’émotion. Une autre raison réside dans le fait que l’imagerie fonctionnelle ne mesure pas directement les mouvements de nos neurones, mais un flux de sang, que nous prenons comme indice d’une activité du cerveau.

    Les auteurs ont donc choisi une nouvelle approche. Ils se sont intéressés au mode d’action de médicaments administrés aux personnes douloureuses, qui transforment la façon dont le cerveau perçoit douleur et empathie. Et se sont demandés s’ils pouvaient utiliser cela pour comprendre les similarités et les différences entre ces deux expériences.

    L’étude repose sur deux expérimentations impliquant au total 150 personnes – un nombre inhabituellement élevé pour ce genre de travail. En effet, en raison du coût financier et des inconvénients de l’utilisation des IRM fonctionnels, les scientifiques recrutent en général de 20 à 30 personnes seulement.

    Lire la suite

  • Comment nos cerveaux sont-ils influencés

    par les plate-forme numériques

    Alors que le scandale de Facebook et Cambridge Analytica continue d'alimenter l'actualité, la mise en lumière des techniques d'influences numériques n'est pas ou peu abordée.  Elles conditionnent pourtant l'économie de la donnée au cœur du modèle des entreprises de plateformes numériques. Gratifications cognitives, brouillage des repères sensoriels, suppression des efforts cognitifs et autres syndromes de manques ou de récompenses: comment nos cerveaux sont-ils influencés par les plate-formes numériques?

    Dès 2016, Facebook avait été dénoncé pour ses expériences d'influence de ses utilisateurs: la contagion émotionnelle de masse par les modifications de flux de news avait été testée sur 670 000 utilisateurs anglophones du réseau social, avec succès.

    Fin 2017, d'anciens responsables de Facebook dénonçaient les "dangers" du réseau social, ses effets néfastes:

    "Sean Parker, l'ancien président du groupe qui possède encore des parts dans l'entreprise, dénonçait un réseau social qui "exploite la vulnérabilité de l'humain et sa psychologie". Quant à Justin Rosenstein, le créateur du bouton "J'aime " qu'il décrit comme de "vives frémissements de pseudo-plaisir", il dit avoir drastiquement limité son utilisation du réseau".

    L'utilisation massive des plate-forme via des smartphones est devenue la règle et commence à poser de nombreux problèmes: troubles du sommeil, de la concentration, lien social altéré, comportements obsessionnels, manques, insatisfactions, compulsions, et autres modifications émotionnelles en sont les principaux. En France, sortir avec son smartphone est devenu aussi naturel et indispensable que de sortir habillé, avec l'angoisse perpétuelle de ne pas pouvoir le consulter".

    Lire la suite

  • La vérité sur la loi Duplomb

     

    http://demaincestaujourdhui.hautetfort.com/archive/2025/07/24/un-chercheur-de-l-inserm-sur-la-loi-duplomb-6556464.html