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science - Page 3

  • Nomophobie: la nouvelle peur moderne

     dont souffrent 70% d’entre nous

    Image I.A. générée par moi

    Nous sommes de plus en plus nombreux à ressentir une forme d’angoisse à l’idée de nous passer de notre téléphone portable, un phénomène baptisé " nomophobie ". Cette peur, devenue très courante, éclaire la manière dont nos vies sont aujourd’hui structurées autour du smartphone.

    QU’EST-CE QUE LA NOMOPHOBIE?

    Le terme "nomophobie  vient de l’anglais "no mobile phone phobia" et désigne la peur irrationnelle d’être séparé de son téléphone. Cette phobie moderne toucherait aujourd’hui près de 70,8% de la population mondiale selon une méta-analyse publiée par MDPI, ce qui la place bien devant d’autres peurs connues comme l’arachnophobie.

    En pratique, la nomophobie témoigne d’une forme de dépendance aux outils numériques qui rythment notre quotidien, des communications personnelles à l’accès à l’information et au divertissement.

    LES SYMPTOMES DE LA NOMOPHOBIE

    La nomophobie ne se limite pas à une simple anxiété diffuse:

        Inquiétude, agitation ou stress à l’idée d’être séparé de son téléphone

        Réactions physiques chez les personnes les plus dépendantes: tremblements, démangeaisons, voire panique

        Sentiment de manquer quelque chose d’important ou de perdre le lien avec ses proches

        Le docteur en neurosciences Thibaud Dumas préfère d’ailleurs parler d’" anxiété liée à l’éloignement du téléphone", insistant sur l’ancrage de ce phénomène dans nos habitudes modernes.

    POURQUOI SOMMES-NOUS SI ATTACHES A NOTRE SMARTPHONE?

    Le smartphone regroupe aujourd’hui l’essentiel de notre vie quotidienne : contacts, activités sociales, informations, loisirs, travail. S’en séparer, c’est se priver d’une partie de ses habitudes ou se sentir déconnecté de l’essentiel. D’après Thibaud Dumas, la banalisation de cette dépendance s’explique par la centralisation de nombreux aspects de notre existence autour d’un seul objet, ce qui rend difficile tout "sevrage" soudain.

    COMMENT SORTIR DU PIEGE DE LA NOMOPHOBIE?

    Heureusement, il est possible de réduire cette dépendance progressivement :

        Évaluer son taux de dépendance : Prendre conscience de ses habitudes et des situations où l’on saisit son téléphone sans raison précise.

        Réduire progressivement le temps d’écran : Diminuer chaque semaine de dix minutes le temps passé sur les réseaux sociaux ou devant son téléphone, jusqu’à retrouver un équilibre.

        Changer ses habitudes : Poser le téléphone hors de portée lors des repas, ne consulter ses mails qu’à des moments précis de la journée.

        Garder le contrôle : Se demander si l’on utilise son téléphone pour une raison précise et si l’objectif initial a été atteint ou non.

        Le but, rappelle Thibaud Dumas, est de replacer le téléphone à la place d’outil et non d’objet central de notre vie.

    La nomophobie, loin d’être anodine, illustre ainsi à quel point le numérique façonne nos rythmes et nos émotions. Adopter des gestes simples pour se détacher en douceur du smartphone peut aider à retrouver une forme de liberté et à rééquilibrer notre rapport à la technologie.

    Fabienne Ba.

  • Éducatrices et neuroscientifiques sont d’accord

    le meilleur apprentissage se fait sans règles ni jouets

    image I.A. faite par moi

    Quand les enfants jouent sans consignes, leur imagination devient un moteur puissant de développement cognitif et émotionnel.

    Arnold Philibert Dubois·23 juillet 2025

    Éducatrices et neuroscientifiques sont d’accord le meilleur apprentissage se fait sans règles ni jouets

    Lorsque les enfants jouent sans limites ni règles imposées, leur esprit se transforme en un laboratoire de créativité. Il n’y a ni fiches, ni objectifs définis, seulement un monde à découvrir. Dans ces moments de jeu libre, ce qui semble être du désordre est en réalité une construction: d’idées, d’histoires, de solutions.

    Chaque pierre peut devenir un château, une branche un dragon, chaque situation un défi à relever. Ce type de jeu —sans structures, sans consignes ni adultes qui dirigent— est un outil puissant pour le développement émotionnel et cognitif de l’enfant. Et paradoxalement, moins on intervient, plus il apprend.

    LE JEU LIBRE : BIEN PLUS QU’UN DIVERTISSEMENT

    Le jeu libre se définit comme une activité que les enfants réalisent spontanément, sans règles fixes, sans instructions extérieures ni résultats attendus. Il se distingue du jeu dirigé (comme les sports ou les jeux de société) en ce que c’est l’imagination elle-même qui établit les règles.

    Ce type de jeu a toujours été la manière naturelle pour les enfants d’explorer le monde. Avec le temps, cependant, il a été remplacé par des emplois du temps chargés, des écrans et des jouets à fonctions spécifiques. Ce que nous perdons dans cette transition est inestimable : l’opportunité pour les enfants de penser par eux-mêmes.

    L’IMAGINATION EN ACTION

    Quand un enfant fait face à “l’ennui”, il engage souvent un processus extraordinaire : il commence à créer. Une couverture peut devenir une grotte secrète. Un bâton, une baguette magique. Chaque objet ordinaire se transforme grâce à une imagination active.

    Dans le jeu libre, l’enfant n’invente pas seulement des histoires : il crée des personnages, des décors, des conflits et des dénouements. Il devient auteur et metteur en scène. Cette expérience narrative stimule sa capacité à visualiser des idées, expérimenter des possibilités et donner forme mentale à ce qui n’existe pas encore, une base essentielle pour toute expression artistique, scientifique ou technique.

    RESOLUTION CREATIVE DE PROBLEMES

    L’un des bénéfices les plus solides du jeu libre est qu’il favorise la résolution créative de problèmes. Lorsqu’un enfant tente de construire une tour avec des pièces dépareillées ou de négocier les règles d’un jeu avec ses amis, il affronte un défi réel. Il n’y a pas d’adultes pour résoudre à sa place. Il n’y a pas de solutions toutes faites.

    C’est là que surgissent les compétences les plus précieuses : pensée critique, adaptabilité, persévérance et collaboration. Selon diverses études en neurosciences et psychologie de l’enfant, ces expériences stimulent les zones du cerveau liées à la planification, au contrôle émotionnel et à la prise de décision. Jouer sans structure permet de se tromper, de réessayer, d’expérimenter et de découvrir.

    LE ROLE DE L’ENVIRONNEMENT ET DES ADULTES

    Pour que le jeu libre s’épanouisse, il ne faut pas seulement du temps sans écrans ni agenda : il faut aussi un environnement qui le permette et qui le valorise. Cela implique des espaces sûrs, des matériaux variés (cartons, tissus, branches…) et des adultes qui comprennent quand intervenir… et surtout, quand s’abstenir.

    Les experts s’accordent à dire que le rôle de l’adulte dans ce type de jeu est davantage celui de facilitateur que de guide. Autrement dit, il ne s’agit pas de diriger, mais d’observer, d’écouter et d’être disponible si nécessaire, sans interrompre le fil du jeu spontané. La liberté est l’ingrédient secret.

    TEMOIGNAGES ET EXPERIENCES EDUCATIVES

    Dans les centres d’éducation qui appliquent des pédagogies actives comme Montessori, Reggio Emilia ou Waldorf, le jeu libre n’est pas un complément : c’est le cœur de l’apprentissage. Des éducatrices comme Marisol, responsable d’une école libre à Barcelone, expliquent que « lorsqu’on laisse les enfants proposer, leur motivation et leur engagement sont infiniment plus élevés ».

    Des parents qui ont instauré des temps de jeu libre à la maison, sans écrans ni jouets électroniques, remarquent que leurs enfants développent une meilleure tolérance à la frustration, s’occupent seuls plus longtemps et créent des histoires complexes avec des matériaux simples.

    REVALORISER LE TEMPS DE JOUER

    Dans un monde rapide et surstimulé, le jeu libre semble être un luxe. Mais en réalité, c’est une nécessité. En permettant aux enfants de jouer sans scénario préétabli, nous leur offrons l’espace nécessaire pour grandir émotionnellement, penser différemment et avoir confiance en leurs propres capacités.

    Revenir au jeu spontané est un acte de résistance contre l’hyperorganisation de l’enfance. Et c’est en même temps un cadeau inestimable : du temps, de la liberté, de la confiance.

    Et si le jeu libre était la meilleure école?

    Les bénéfices du jeu libre ne sont ni un mythe romantique ni une mode pédagogique : ils sont validés par la science et visibles chez chaque enfant qui invente des mondes sans avoir besoin d’écrans ni d’instructions.

    Il est temps de leur rendre cet espace, de faire confiance à leur capacité d’imaginer, d’explorer, de résoudre. Parce que là, dans ce que beaucoup d’adultes appellent “simplement jouer”, germe la créativité de demain.

    Et vous, pensez-vous que jouer sans règles peut changer le monde ?

    Partagez cet article, discutez-en avec d’autres parents, et surtout… laissez aujourd’hui un moment de liberté à votre enfant. Son esprit —et son avenir— vous en seront reconnaissants.

  • Je le dis dans toutes mes vidéos sur Youtube!

    https://www.youtube.com/c/JosyaneJOYCE

     

    Validées par les neurosciences, ces 7 phrases modifient la chimie du cerveau...

    Et vous ne les utilisez sûrement pas!

    CES PHRASES MODIFIENT LA CHIMIE DU CERVEAU

    Chaque jour, on se parle, on râle, on se motive, on doute, on ressasse. Mais ce petit monologue intérieur est loin d'être anodin. D'après des études publiées dans des revues scientifiques et relayées sur Instagram par @lescopainszen_fr, notre cerveau ne fait pas qu'écouter.

    En effet, il enregistre, imprime, et surtout, il peut changer. Mieux encore, certaines phrases ont le pouvoir de modifier sa chimie, d'activer des zones précises liées à la régulation émotionnelle, à la motivation ou à l'apprentissage. Ce n'est plus de la pensée magique, mais de la neuro-plasticité.

    Alors, que faut-il vraiment se dire pour booster son cerveau sans passer par la case psy?

    CE QUE VOUS REPETEZ A VOTRE CERVEAU FAÇONNE VOTRE MONDE

    Parmi les phrases les plus puissantes validées par les neurosciences, certaines permettent de réguler nos émotions.

    "Mes pensées ne sont pas des faits", par exemple, favorise la métacognition et réduit l'hyperactivation de l'amygdale, selon une étude de De Raedt & Hooley (2016).

    Autrement dit, elle aide à prendre du recul, à ne plus croire tout ce qui nous traverse l'esprit, et à réengager le cortex préfrontal (celui qui fait preuve de discernement). Pratique en pleine crise d'anxiété.

    Autre pépite neuronale: "Ma présence compte". Cette phrase stimule la production d'ocytocine, l'hormone du lien social, tout en activant les circuits de récompense. Quand on se sent connecté, utile ou tout simplement à sa place, le cerveau régule mieux les réponses au stress social.

    D'ailleurs, ce n'est pas un vœu pieux. L'étude de Martins et al. (2021) montre que le soutien social diminue la réactivité de l'amygdale face aux menaces. Une simple affirmation peut donc agir comme un rempart contre l'insécurité intérieure.

    LE CERVEAU EST UN ETERNEL APPRENANT

    La phrase "Les erreurs sont ma façon d’apprendre" est, elle aussi, scientifiquement fondée. Elle renforce les circuits neuronaux liés à l'apprentissage adaptatif, notamment dans le cortex cingulaire antérieur (Berkman, 2018). Traduction: au lieu de s'auto-flageller, on installe un climat d'apprentissage qui rend le cerveau plus souple, plus motivé, plus stratégique.

    Dans la même veine, "Je peux transformer mon cerveau" active les fameuses voies dopaminergiques. Celles de la motivation, du plaisir et du passage à l'action.

    Comme le rappelle Froemke (2015), le cerveau adulte garde une capacité intacte à se modifier, à condition de le stimuler avec intention.

    Cette phrase fonctionne donc comme une promesse que l'on se fait à soi-même, et que le cerveau entend cinq sur cinq.