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société - Page 13

  • Les ondes sonores nous influencent-elles? Vraiment?

    Des sons organisés, musicaux ou autres, seraient-ils capables de modifier notre rythme cardiaque? d’interférer avec nos ondes cérébrales? de nous guérir ou de nous rendre malades? de nous conduire subrepticement vers des émotions ou des comportements inattendus? L’idée que des ondes sonores puissent être employées, non seulement pour véhiculer des messages, mais aussi pour agir directement sur des processus psychiques ou biologiques donne lieu à de nombreuses pratiques thérapeutiques, pathogènes ou mystiques. Le dernier numéro de la revue Terrain en détaille quelques exemples. C’est aussi une idée remarquablement tenace dans notre société, où elle a fait fantasmer des générations de philosophes, de savants, d’artistes et plus récemment d’industriels. Deux hypothèses sont avancées à ce sujet.

    LES RESONANCES MECANIQUES

    Certaines ondes périodiques pourraient-elles agir mécaniquement sur nos rythmes intérieurs? Qu’un corps vibrant puisse propager sa vibration à un corps distant est un constat relativement simple. Nos fonctions biologiques pourraient réagir telles ces cordes " sympathiques " (actionnées par la résonance d’autres cordes) qui équipent d’ailleurs de nombreux instruments de musique dans le monde. La résonance par sympathie constitue le socle empirique de diverses théories plus ou moins magiques de l’emprise des sons.

    RYTHMES CARDIO-RESPIRATOIRES

    Une hypothèse courante postule que le tempo musical pourrait influencer nos rythmes cardiaque et respiratoire. Les battements de la techno par exemple entraîneraient ceux de notre cœur, les musiques méditatives les apaiseraient, les guitares en distorsion du punk et du metal augmenteraient notre tension artérielle. On trouve ces idées dans le public mais aussi dans les revues scientifiques.

    C’est ainsi qu’en 2006 une équipe de cardiologues italiens et britanniques ont entrepris de prouver expérimentalement les interactions entre les rythmes musicaux et cardio-respiratoires. Les chercheurs ont fait écouter à leurs sujets divers enregistrements et ont constaté qu’un morceau disco de Gigi d’Agostino (à 136 battements par minute) ou un presto de Vivaldi (à 150 bpm) induisent des fréquences cardiaques et respiratoires plus élevées qu’un raga indien méditatif (55 bpm) ou qu’un adagio de Beethoven (70 bpm). En outre, cet effet s’avère indépendant des préférences musicales des participants. C’est l’une des rares expériences de laboratoire qui est parvenue à montrer un entraînement systématique des rythmes biologiques par le rythme musical.

    RYTHMES CEREBRAUX

    Selon une autre hypothèse populaire, les rythmes du cerveau pourraient être entraînés par des fréquences sonores.

    Connus depuis le début du XXe siècle, ils résultent de l’activation régulière de grands ensembles de neurones et sont visibles sur un électroencéphalogramme. Leur fréquence varie avec le type d’activité du sujet: ondes alpha (entre 8 et 12 Hz) en éveil mais les yeux fermés; ondes beta (entre 12 et 30 Hz) les yeux ouverts; ondes delta (entre 0,5 et 4 Hz) sommeil profond, etc.

    Les sons dits binauraux visent à modifier ces rythmes. On les écoute avec un casque stéréo. Dans chaque oreille, une fréquence légèrement différente. Leur combinaison produit un troisième battement, en général parfaitement audible. Ce battement est calibré entre 1Hz et 30Hz, soit la même gamme de fréquences que les ondes cérébrales. Il ne s’agit pas d’un battement acoustique habituel car les deux fréquences primaires ne se combinent pas dans l’air avant d’atteindre les tympans. C’est le cerveau qui est le lieu géographique de leur combinaison, d’où l’hypothèse que le "battement binaural [se produit] à l’intérieur de l’esprit". L’explication est donnée par le site i-doser, qui commercialise depuis 2003 des enregistrements binauraux.

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  • Votre état de santé… dans votre voix

    Image générée par I.A. par moi

    Avez-vous déjà senti lors d’un appel téléphonique avec un·e ami·e que celui-ci ne va pas bien?

    Uniquement à partir de sa voix, vous avez réussi à deviner son état de santé.

    Sur quels indices votre cerveau s’est-il basé pour émettre une telle conclusion?

    L’AUDITION HUMAINE, UN OUTIL BIEN RODE

    Mauvaise estime de soi, fatigue, ou troubles du sommeil, il suffit d’écouter les plaintes de ses ami·es – c’est-à-dire le contenu de ce qu’ils disent – pour savoir qu’ils ne vont pas bien. Mais même quand la réponse est un petit "ça va, ça va", vous arrivez malgré tout à percer à jour leur mal-être: ce que la personne dit n’est pas le seul indice que votre cerveau exploite pour analyser l’état de santé de votre interlocuteur.

    En effet, des maladies telles que la dépression, Parkinson, ou Alzheimer ont un impact sur le fonctionnement neurologique des patients qui en sont affectés, et peuvent modifier la façon dont ils parlent. Ainsi, en plus du contenu, le "contenant" du discours d’un individu – sa voix – recèle des informations sur son état de santé. Que la personne parle dans sa barbe, articule moins, parle plus lentement ou encore allonge les voyelles, votre cerveau analyse à votre insu de nombreux paramètres vocaux, principalement divisés en deux catégories.

    D’une part, des paramètres acoustiques, mesurant la qualité de la voix, comme la fréquence, l’énergie, la nasalité ou l’amplitude de la voix. Est-ce que la voix est aiguë, grave, forte, douce? La voix fait-elle de grandes variations ou est-elle monotone?

    D’autre part, des paramètres que l’on appelle "prosodiques", tels que la durée des voyelles, la vitesse d’élocution, la longueur des pauses. Ces marqueurs de la qualité du phrasé permettent de rendre compte du rythme de la parole, de la prononciation et de l’articulation du locuteur. Les voyelles sont-elles allongées? Certaines syllabes sont-elles altérées?

    Toutes ces informations sont des marqueurs vocaux qui sont utilisés pour estimer de très nombreuses informations sur votre interlocuteur, de manière indirecte – on parle d’" inférence".

    ESTIMATION AUTOMATIQUE DE PATHOLOGIES DANS LA VOIX

    De même qu’elle peut analyser le contenu de la voix d’une personne pour rédiger une fiche de SAMU, des algorithmes d’intelligence artificielle peuvent, en calculant et interprétant les marqueurs vocaux décrits précédemment, identifier tout un panel de pathologies affectant la personne dont on a enregistré la voix.

    Ces systèmes d’IA ont tous en commun le fait qu’ils sont basés sur un apprentissage supervisé par renforcement: ces systèmes nécessitent une base de données annotée manuellement par des spécialistes, à partir de laquelle ils ajustent les poids relatifs donnés à chaque indice vocal, et prennent une décision.

    Dans notre cas d’étude de la voix, si quelques systèmes essayant d’estimer la gravité des symptômes commencent à voir le jour, la majorité des systèmes actuels ont pour but de classifier les échantillons dans des catégories – généralement" sujet pathologique" ou" sujet sain".

    Les systèmes d’apprentissage existant dans le domaine du traitement du signal vocal sont principalement divisés en deux catégories, chacune ayant ses avantages et ses inconvénients.

    L’approche la plus ancienne, mais toujours la plus utilisée, consiste à extraire les marqueurs de manière automatique, mais explicite (par exemple la moyenne de la fréquence de la voix), puis d’entraîner un" classifieur" sur ceux-ci. Les marqueurs utilisés par le système sont alors parfaitement connus et on peut identifier les mécanismes de la voix qui permettent la détection de la maladie.

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  • L'egrégore, ques aco?

    Dès qu'un groupe humain se constitue, une forme pensée se crée. Elle est la somme des énergies psychiques émise par chacun des personnes de ce groupe donné. Cette énergie psychique constitue un ensemble vibratoire donné.

    Qu'appelle-t-on un groupe humain? cela peut-être: les adhérents d'une association, les habitants d'un pays à forte puissance historique (la France et ses traditions ancestrales), des fans passionnés par leur idole…. et pourquoi pas une classe de sixième ou tout un amphi d'étudiants?

    L'ensemble de ces mouvements vibratoires de pensées de chaque personne exerce en retour une puissante influence sur ses membres, C’est ce que certains appellent un "égrégore". Car, il faut bien lui donner un nom et donc pour le moment, je le reprends à mon compte.

    Un égrégore est donc une forme pensée ou idée-force; théoriquement, elle devrait être de qualité neutre mais elle se colore rapidement, pour le meilleur ou pour le pire, des intentions du groupe. La résonance vibratoire émise par la psyché de ce groupe de personnes vibrant sur une note déterminée et ayant une finalité commune vers laquelle ils tendent passionnément devient donc "un égrégore". Les actes, les émotions, les pensées et les idéaux de chaque individu et donc, de leur conscience, constituant ce groupe, fusionnent pour édifier un tout cohérent, une forme pensée avec ses composants énergétiques.

    Les préjugés hérités de notre milieu social culturel ou religieux sont tous des égrégores individuels qui conditionnent selon leur ampleur, la façon de penser de chacun et à hauteur de l'intensité émise par le sujet. Pour certains individus, l'égrégore serait omniprésent avec l'être pensant et agissant.

    Il flotterait au-dessus de chaque tête, et seraient reliés à nos cœurs pris dans le sens de l'émotion. Les mêmes disent qu'il s'agit de s'y connecter par un simple état  d'ouverture de la conscience qui serait seulement une pensée, une méditation, une prière, un symbole, une émotion, une coïncidence, un élan de créativité.

    Comme il peut être négatif, sombre et hyper destructeur de par les pensées qui le nourrissent, il peut aussi être positif, clair et peut  procurer de la paix. Cette même explication se rapporte à la personne et son moi intérieur, afin qu'il soit support et de amour non point sexuel mais l'amour inconditionnel de l'humain dans la conscience de sa valeur, de sa force et de son courage, de désir d'union et de la foi et son besoin de solidarité en un nouveau paradigme de vie.

    Selon la qualité vibratoire des membres, l'égrégore enchaînera ces derniers à leurs croyances limitatives ou dynamisera leur potentiel créateur et les déliera de toutes influences extérieures. Un égrégore n'est ni bon ni mauvais, il est l'énergie de la pensée formulée librement par chacun, mais, cette énergie est sa force nourricière. Les membres du groupe engendrent l’égrégore par lequel ils sont ombrés à mesure qu’il se constitue. L’action est dès lors réciproque: plus les personnes alimentent l’égrégore et plus celui-ci agit sur elles. La puissance de l’égrégore est fonction du nombre de personnes qui le maintiennent et de l’intensité de leur engagement dans le projet commun.