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parapsychique - Page 2

  • Je le dis dans toutes mes vidéos sur Youtube!

    https://www.youtube.com/c/JosyaneJOYCE

     

    Validées par les neurosciences, ces 7 phrases modifient la chimie du cerveau...

    Et vous ne les utilisez sûrement pas!

    CES PHRASES MODIFIENT LA CHIMIE DU CERVEAU

    Chaque jour, on se parle, on râle, on se motive, on doute, on ressasse. Mais ce petit monologue intérieur est loin d'être anodin. D'après des études publiées dans des revues scientifiques et relayées sur Instagram par @lescopainszen_fr, notre cerveau ne fait pas qu'écouter.

    En effet, il enregistre, imprime, et surtout, il peut changer. Mieux encore, certaines phrases ont le pouvoir de modifier sa chimie, d'activer des zones précises liées à la régulation émotionnelle, à la motivation ou à l'apprentissage. Ce n'est plus de la pensée magique, mais de la neuro-plasticité.

    Alors, que faut-il vraiment se dire pour booster son cerveau sans passer par la case psy?

    CE QUE VOUS REPETEZ A VOTRE CERVEAU FAÇONNE VOTRE MONDE

    Parmi les phrases les plus puissantes validées par les neurosciences, certaines permettent de réguler nos émotions.

    "Mes pensées ne sont pas des faits", par exemple, favorise la métacognition et réduit l'hyperactivation de l'amygdale, selon une étude de De Raedt & Hooley (2016).

    Autrement dit, elle aide à prendre du recul, à ne plus croire tout ce qui nous traverse l'esprit, et à réengager le cortex préfrontal (celui qui fait preuve de discernement). Pratique en pleine crise d'anxiété.

    Autre pépite neuronale: "Ma présence compte". Cette phrase stimule la production d'ocytocine, l'hormone du lien social, tout en activant les circuits de récompense. Quand on se sent connecté, utile ou tout simplement à sa place, le cerveau régule mieux les réponses au stress social.

    D'ailleurs, ce n'est pas un vœu pieux. L'étude de Martins et al. (2021) montre que le soutien social diminue la réactivité de l'amygdale face aux menaces. Une simple affirmation peut donc agir comme un rempart contre l'insécurité intérieure.

    LE CERVEAU EST UN ETERNEL APPRENANT

    La phrase "Les erreurs sont ma façon d’apprendre" est, elle aussi, scientifiquement fondée. Elle renforce les circuits neuronaux liés à l'apprentissage adaptatif, notamment dans le cortex cingulaire antérieur (Berkman, 2018). Traduction: au lieu de s'auto-flageller, on installe un climat d'apprentissage qui rend le cerveau plus souple, plus motivé, plus stratégique.

    Dans la même veine, "Je peux transformer mon cerveau" active les fameuses voies dopaminergiques. Celles de la motivation, du plaisir et du passage à l'action.

    Comme le rappelle Froemke (2015), le cerveau adulte garde une capacité intacte à se modifier, à condition de le stimuler avec intention.

    Cette phrase fonctionne donc comme une promesse que l'on se fait à soi-même, et que le cerveau entend cinq sur cinq.

  • Notre cerveau peut apprendre à tout âge

    À 55 ans, Philippe a retrouvé du temps pour lui, depuis que ses enfants ont quitté la maison. Pourquoi n’apprendrait-il pas enfin le piano, comme il en a toujours rêvé? Mais à 55 ans, se dit-il, je ne suis plus capable d’apprendre, je suis trop vieux et mon cerveau n’est plus aussi performant qu’à 20 ans…

    Nathalie, elle, a 30 ans. Pour son évolution de carrière, elle doit choisir entre un poste en Allemagne, qui ne l’attire pas vraiment, et un autre en Espagne, qu’elle juge formidable. J’aurais dû faire espagnol au lycée, regrette-t-elle, c’est trop tard aujourd’hui pour se mettre à une nouvelle langue.

    Ce sentiment d’être trop vieux pour apprendre quoique ce soit de nouveau, beaucoup de personnes l’éprouvent. Mais est-il justifié? Y a-t-il effectivement une limite d’âge à partir de laquelle notre cerveau n’est plus capable d’apprendre à jouer d’un instrument ou à parler une nouvelle langue?

    Apprendre, c’est en réalité l’activité de toute une vie. Dès le plus jeune âge, notre cerveau mobilise une grande partie de ses fonctions (attention, mémoire, vision/audition, motricité…) pour que nous puissions acquérir de nouveaux savoirs et savoir-faire. Quels sont les mécanismes qui nous permettent d’apprendre? Et comment évoluent-ils avec le temps?

    DES CONNEXIONS ENTRE LES NEURONES RENFORCEES OU DIMINUEES

    L’apprentissage est un processus cognitif dynamique qui se déroule en deux étapes: l’acquisition d’une nouvelle information et son stockage en mémoire. Le résultat d’un apprentissage est en quelque sorte l’empreinte qui reste dans notre cerveau après que l’on ait vécu une expérience.

    Plus précisément, les neurones concernés par cette expérience ou l’acquisition d’une nouvelle information changent la manière dont ils dialoguent entre eux: leurs connexions (les synapses) se voient renforcées ou diminuées.

    Parfois, la dynamique de nos apprentissages conduit purement et simplement à l’élimination de certaines connexions neuronales qui n’ont plus lieu d’être au profit d’autres connexions plus "utiles". On parle, de manière imagée, d’un "élagage" synaptique (pruning en anglais), comme pour un arbre dont on coupe les branches encombrantes. Il se produit principalement durant l’enfance et ce grand chamboulement qu’est l’adolescence.

    Ces modifications à l’échelle des neurones, en lien avec ce que nous apprenons, sont particulièrement intenses pendant l’enfance, alors même que nous acquérons une grande quantité de connaissances et développons de nouvelles compétences comme voir, toucher, marcher ou parler. Elles ont un impact à l’échelle du cerveau tout entier, en participant à la transformation des différents réseaux de neurones.

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    UNE DYNAMIQUE QUI CHANGE LA STRUCTURE DE NOTRE CERVEAU

    Les apprentissages laissent donc dans notre cerveau une trace physique de leur survenue, et cette dynamique s’appelle la plasticité cérébrale. La découverte de ce mécanisme par les neuroscientifiques a permis de comprendre une chose essentielle: rien n’est figé dans notre cerveau!

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  • Pourquoi ça nous fait mal de voir les autres souffrir

    Le cerveau humain traite l’empathie – cette faculté à comprendre la douleur d’une autre personne – de la même manière que l’expérience de la douleur physique. C’est la conclusion d’un article qui a particulièrement examiné le ressenti de personnes qui en voient d’autres souffrir. Ces résultats pourraient bien s’appliquer aux autres formes d’empathie. En tout cas, cette étude pose un certain nombre de questions intrigantes: par exemple, est ce que la prise d’antidouleurs ou bien le fait d’avoir une lésion au cerveau sont susceptibles de réduire notre capacité à éprouver de l’empathie.

    Les chercheurs ont utilisé, pour leur démonstration, un dispositif expérimental plutôt complexe, comprenant notamment l’utilisation d’un appareil d’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) qui mesure les variations de l’afflux sanguin dans le cerveau. Cependant, l’imagerie cérébrale seule n’est pas en mesure de faire le lien entre douleur et " empathie vis-à-vis de la douleur ".

    Cela parce que dans les deux cas, les mêmes zones du cerveau s’activent. En partie parce qu’il y a, en général, beaucoup de chevauchements pour les régions cérébrales traitant des sentiments et de l’émotion. Une autre raison réside dans le fait que l’imagerie fonctionnelle ne mesure pas directement les mouvements de nos neurones, mais un flux de sang, que nous prenons comme indice d’une activité du cerveau.

    Les auteurs ont donc choisi une nouvelle approche. Ils se sont intéressés au mode d’action de médicaments administrés aux personnes douloureuses, qui transforment la façon dont le cerveau perçoit douleur et empathie. Et se sont demandés s’ils pouvaient utiliser cela pour comprendre les similarités et les différences entre ces deux expériences.

    L’étude repose sur deux expérimentations impliquant au total 150 personnes – un nombre inhabituellement élevé pour ce genre de travail. En effet, en raison du coût financier et des inconvénients de l’utilisation des IRM fonctionnels, les scientifiques recrutent en général de 20 à 30 personnes seulement.

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