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parapsychique - Page 6

  • voici la dernière image que le cerveau voit avant la mort

    Les neurologues mettent fin au mystère

    La dernière image que l'on perçoit avant que le cerveau ne cesse de fonctionner reste une question scientifique ouverte. Aucun individu ne peut la décrire avec certitude. Cependant, les recherches en neurosciences et en psychologie cognitive, notamment celles portant sur les expériences dites de mort imminente (EMI), donnent quelques pistes pour comprendre ce qui se produit dans l'activité cérébrale à l'approche de la fin de vie. Est-ce un souvenir marquant, le visage d'un proche, ou bien un simple phénomène neurobiologique?

    La science montre que ce qui se passe dans le cerveau dans les derniers instants est complexe et très subjectif. Selon les sources scientifiques disponibles, il est impossible de donner une réponse unique et définitive à cette question.

    "Les témoignages disponibles évoquent souvent la "sortie du corps", le "déroulement de sa propre existence à vitesse accélérée" comme un "film de sa vie ou un survol de souvenirs" et/ou le ressenti d'un "sentiment d'amour infini, de paix et d'union" "décrit le Dr Sam Parnia, spécialiste de la réanimation dans son étude AWARE, sur les expériences vécues par les patients en état de mort clinique.

    L'image la plus fréquemment rapportée dans les expériences de mort imminente est la "vision d'un tunnel" ou des éclats de lumière, un phénomène qui pourrait être lié à la diminution du flux sanguin vers la rétine et le cortex visuel du cerveau, ce qui concentrerait la vision au centre, comme un tunnel, explique le neurologue Steven Laureys dans une conférence diffusée sur YouTube.

    Alors que l'oxygénation du cerveau se réduit, la vision périphérique est la première à être affectée, un peu comme une télévision dont l'écran s'éteindrait en commençant par les bords pour se terminer en un point au centre.

    Si l'on ne peut pas affirmer avec certitude que tout le monde voit cette dernière image juste avant la fin, les travaux des spécialistes suggèrent que le dernier instant est une expérience profondément personnelle, marquée par la complexité du cerveau. Face à l'inconnu, ces découvertes nous rassurent: loin d'être un néant, la fin pourrait être une ultime expérience lumineuse, remplie de paix et de souvenirs.

    Anaïs Thiébaux

     

     

  • Séduction: voici le meilleur compliment à faire pour plaire à coup sûr

    Envie de complimenter pour séduire ou renforcer un lien ? La science s’est penchée sur la façon dont nos mots marquent vraiment les esprits… et la réponse pourrait vous surprendre.

    LES COMPLIMENTS GENERIQUES: UN EFFET VITE OUBLIE, PROUVE PAR LA RECHERCHE

    "Tu es belle", "tu es canon": des mots qui font sourire, mais laissent peu de trace.

    Selon une étude internationale publiée dans la revue Journal of Positive Psychology (2022),

    71% des personnes interrogées déclarent que les compliments vagues ou physiques leur “font plaisir sur l’instant, mais s’oublient très vite”.

    Plus étonnant: l’équipe du Pr Richard Wiseman (Université de Hertfordshire, UK) a démontré que les compliments non personnalisés activent principalement l’aire du plaisir immédiat (système de récompense rapide), mais peu la mémoire émotionnelle à long terme.

    En France, le sondage YouGov 2023 montre que 63% des femmes et 56% des hommes préféreraient recevoir un compliment sur leur attitude ou leur personnalité plutôt qu’un compliment esthétique.

    L’IMPACT NEUROSCIENTIFIQUE D’UN COMPLIMENT CIBLE

    Le compliment précis agit autrement.

    Des chercheurs du CNRS et de l’université d’Oxford (publication 2021, Frontiers in Human Neuroscience) ont mis en évidence que les compliments ciblés (ex.: "Tu as un sens de l’organisation bluffant") activent la zone du cortex préfrontal, liée à l’estime de soi et à la construction identitaire.

    Selon cette même étude, les participants exposés à des compliments précis montrent un pic de sécrétion de dopamine supérieur de 35% à ceux recevant un compliment générique.

    Une expérience menée au Japon (Université de Kyoto, 2022) révèle que 81% des personnes se souviennent d’un compliment précis reçu plus de six mois auparavant, contre seulement 24% pour un compliment générique.

    Les neurosciences le prouvent: un compliment personnalisé active plus fortement la zone du cerveau liée à l’estime de soi qu’un compliment générique.

    TROIS LEVIERS SCIENTIFIQUES POUR REUSSIR UN COMPLIMENT INOUBLIABLE

        Repérer la singularité observable

        Prêtez attention à un détail unique: "J’ai remarqué comment tu mets tout le monde à l’aise dans une conversation, c’est rare et précieux". 

        Associer le compliment à un effet concret

        D’après une publication Harvard Business Review (2023), les compliments qui relient l’observation à une conséquence (“Tu m’aides à relativiser quand tout va mal, ça change mes journées”) multiplient par 2,6 l’impact positif ressenti.

        Adopter la sincérité spontanée

        Les études du Dr. John Gottman (Université de Washington) montrent que les compliments sincères et spontanés renforcent la satisfaction de couple sur le long terme : dans un suivi sur 130 couples mariés, ceux qui exprimaient régulièrement des appréciations précises et vraies voyaient leur taux de séparation diminuer de 40 % en cinq ans.

    LE COMPLIMENT SUR-MESURE, CLE DE LA MEMOIRE AFFECTIVE ET DE LA SEDUCTION

    En synthèse, la psychologie sociale valide: se sentir vu pour ce que l’on est vraiment, voilà ce qui marque.

    Les études de l’INSEE sur le bien-être conjugal en France (2024) montrent que 82 % des couples durables citent le sentiment d’être “admiré ou compris dans sa singularité” comme ingrédient clé de la longévité affective.

    Côté séduction, une enquête Meetic 2025 révèle que près de 7 personnes sur 10 retiennent un message précis, original et sincère… et oublient vite les “t’es canon” envoyés à la volée.

    La morale scientifique: viser juste, c’est viser singulier. Le compliment ciblé n’est pas seulement une attention, c’est un vrai marqueur de lien émotionnel durable.

    Le cerveau stocke mieux ce qui est singulier, car il y voit une validation unique de sa valeur.

    Loulou Pellegrino

  • Le cerveau garde la trace du membre perdu malgré l’amputation

    Une équipe internationale a dévoilé un résultat surprenant le 27 août 2025. Le cerveau ne réorganise pas, comme nous pourrions le penser, sa carte du corps après une amputation. Ce constat remet en question des décennies de recherche en neurosciences, où l’on croyait que la plasticité permettait au cerveau d’effacer progressivement la représentation du membre perdu. Désormais, la science affirme que le cerveau, loin de tourner la page, conserve fidèlement l’image du membre absent.

    LE CERVEAU CONSERVE LA CARTE DU MEMBRE AMPUTE

    Les chercheurs de l’University College London ont suivi trois patients avant et après l’amputation d’une main. Les résultats montrent que, malgré la disparition physique du membre, la carte cérébrale dans le cortex somatosensoriel primaire reste intacte. L’étude, publiée dans Nature Neuroscience et relayée par UCL News le 26 août 2025, précise que " la carte corporelle demeure inchangée ". Tamar Makin, neuroscientifique à UCL, a qualifié cette découverte de stupéfiante, soulignant la force avec laquelle le cerveau préserve cette organisation.

    Même plusieurs années après une amputation du bras, le cerveau maintient une représentation détaillée du membre absent. Le media américain, NPR, rapportait le 27 août 2025 que "le cerveau maintient une carte détaillée du membre et tente d’interagir avec cet appendice fantôme". Cette persistance expliquerait en partie pourquoi tant de patients ressentent des sensations dans leurs membres fantômes. Ainsi, l’amputation modifie le corps, mais le cerveau, lui, refuse d’effacer sa carte.

    UNE REMISE EN CAUSE DES DOGMES DE LA PLASTICITE CEREBRALE

    Depuis des décennies, les neurosciences enseignaient que, lorsque survient une amputation, les zones voisines du cortex sensoriel "envahissent" l’espace laissé vacant. Par exemple, après la perte d’une main, on pensait que la zone représentant le visage prenait progressivement sa place. Cependant, selon Scientific American, la nouvelle étude démontre que cette théorie est largement erronée. La carte initiale demeure stable, malgré la perte du membre. Le NIH, dans un communiqué publié fin août 2025, confirme cette stabilité grâce à des imageries par résonance magnétique fonctionnelle.

    Les chercheurs ont observé des cartes cérébrales identiques avant et jusqu’à 1,5 an après l’amputation. Ces cartes concernaient la main, représentée en rouge, et les lèvres, en bleu. " Une étude sur le membre fantôme reconfigure notre compréhension du cerveau. ", indiquait l’agence américaine, insistant sur l’importance de ce résultat pour la compréhension du cerveau. Cette stabilité remet en question la notion de plasticité à court terme et impose de revoir les modèles actuels.

    DES IMPLICATIONS MEDICALES POUR LES PATIENTS AMPUTES

    La confirmation de la persistance des cartes cérébrales a des conséquences directes pour la santé. Environ 80 % des amputés rapportent des douleurs fantômes, phénomène jusqu’ici attribué à une réorganisation anormale du cerveau.

    Désormais, les chercheurs envisagent que ces douleurs proviennent plutôt de la rigidité de cette carte restée intacte. Comme le souligne MedicalXpress le 22 août 2025, "cette découverte contredit la vue classique selon laquelle, après amputation, les régions voisines prennent le relais".

    Ce résultat ouvre aussi la voie à de nouvelles interfaces cerveau-machine. Si le cerveau conserve une image précise du membre perdu, les prothèses neurales pourront exploiter ces signaux de manière plus naturelle.

    Selon UCL News, les trois participants suivis dans l’étude ont montré une carte cérébrale identique avant et après amputation, ce qui pourrait faciliter la commande de prothèses bioniques par la pensée. L’amputation modifie le quotidien, mais le cerveau, fidèle à sa carte, pourrait bien devenir le meilleur allié technologique des patients.

    Stephanie Haerts