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Parapsychique - Page 6

  • Il y a une vie après la mort, selon un scientifique américain

    La vie, la mort, l'univers... Le professeur américain Robert Lanza a une théorie aux antipodes de ce que l'on pense savoir sur la vie après la mort. Enfin, c'est ce qu'il dit.

    La vie après la mort... Vaste question, à laquelle le professeur Robert Lanza apporte (enfin) une réponse. Il explique sur son site: "on pense que la vie, c'est juste l'activité du carbone et un mélange de molécules - on vit un moment et puis on pourrit sous la terre", rapporte le Daily Mail.

    Le professeur à l'école de médecine de Caroline du Nord, dont la théorie s'appuie sur le biocentrisme, veut que la mort ne soit peut-être pas aussi définitive qu'on le pense.

    En tant qu'humains, analyse le scientifique, "on nous a appris que nous allons mourir, ou plus exactement notre conscience associe la vie au corps et l'on sait que les corps meurent".

    UNE INFINITÉ D'UNIVERS

    En gros, pour Robert Lanza, l'espace et le temps sont des vues de l'esprit. C'est la vie qui crée l'univers et non l'inverse. Une fois accepté cela, la mort et l'idée de l'immortalité évoluent dans un monde sans frontières spatiales ou linéaires.

    Les adeptes de la physique théorique pensent qu'il existe une infinité d'univers, dans lesquels se produisent différentes situations de façon simultanée. Dans cette pluralité d'univers ou multivers, tout ce qui peut arriver est en train de se produire quelque part dans un de ces univers.

    Pour Lanza, cela signifie que la mort ne peut exister. CQFD.

    A suivre

  • Entendre des voix, plus fréquent qu’on ne le croit

    Entendre des voix que les autres n'entendent pas est une expérience significative. De la même façon que les rêves, ces voix font partie intégrante de l’histoire personnelle des personnes concernées. Pourtant, dans les services de santé mentale, le modèle dominant veut que les soignants ne se préoccupent que de la présence ou de l'absence des voix, et pas du tout de leur sens.

    Quand on se réfère aux bibles des diagnostics psychiatriques,le DSM-5 américain ou l’ICD-10 de l’Organisation mondiale de la santé, les hallucinations auditives sont décrites comme les symptômes d’une maladie mentale, la schizophrénie. La plupart des spécialistes pensent que les voix sont dues à des facteurs génétiques et biochimiques, et ne les envisagent jamais comme des réponses pleines de sens à certains événements de la vie, dans certains contextes. Bien que moins d’1 % de la population soit diagnostiquée comme " entendant des voix ", des enquêtes internationales menées sur différentes populations dans le monde montrent qu’une personne sur huit a déjà expérimenté une hallucination auditive au moins une fois dans sa vie.

    Je fais partie des personnes qui ont eu une telle expérience une seule fois dans leur vie (enfin, une seule fois pour le moment). Le jour qui a suivi la mort d’un de mes amis dans un accident de voiture, il y a des années de cela, il m’a parlé. Bien que j’aie travaillé pendant des années comme psychologue clinicien, aidant les autres à interpréter les voix qu’ils entendaient, mon premier réflexe a été de penser que je devenais fou. Et puis, je me suis rendu compte qu’il était simplement venu me dire au revoir, et que le fait que ce soit le fruit de mon imagination avait peu d’importance.

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  • Ce que "sentir" veut dire: que nous dit le langage de la perception?

    "On sent bien le rhum dans ce cake", " Sens comme cette fleur sent bon!", "Il sentit le soleil dans son dos", "On sentait comme une présence dans la pièce", "Hélène sentit la colère monter en elle", "Cette affaire sent l’arnaque":

    les emplois du verbe sentir sont multiples et ont trait aux sensations et perceptions physiques (odorat, goût, toucher), aux sentiments et émotions, mais aussi à la conscience plus diffuse ou plus mystérieuse d’un état de fait ou d’un élément du monde extérieur. On peut supposer que si ces différents domaines de l’expérience sont exprimés par un même mot, c’est qu’ils sont conçus comme suffisamment proches pour être rattachés à une même catégorie.

    Les emplois de sentir relèvent de deux grandes classes: ceux où le sujet grammatical désigne un être animé (le plus souvent, un humain), "l’expérient", celui ou celle qui perçoit; et, d’autre part, ceux où le sujet grammatical renvoie à la source d’une odeur ou d’une impression ("ça sent les frites" ou "ça sent l’arnaque").

    FAIRE L’EXPERIENCE DU MONDE

    Commençons par le premier cas: l’expérient perçoit un élément du monde extérieur par l’odorat, le goût, le toucher ou par une sorte de "sixième sens". Il peut également s’agir de sensations internes ("Je sens comme un fourmillement dans mon pied gauche") ou d’affects (sentiments, émotions). Le goût constitue ici une sorte d’intermédiaire puisqu’il intervient lors de l’ingestion d’aliments (du passage de "l’extérieur" à "l’intérieur").

    Ces types de sensation et de perception ont pour point commun… de ne pas être ce qu’ils ne sont pas; il s’agit d’exprimer que l’on perçoit par des sens qui ne sont ni la vue ni l’ouïe. Dès lors, comment expliquer qu’odorat, goût et toucher soient classés par la langue dans la même catégorie, alors qu’il s’agit d’expériences distinctes qui mobilisent des organes sensoriels différents? En anglais, par exemple, chaque sens correspond à (au moins) un verbe: see pour la vue, hear pour l’audition, taste pour le goût, smell pour l’odorat et feel pour le toucher. L’"amalgame " que fait sentir ne va donc pas de soi: pourquoi est-il relié à ces divers modes sensoriels?

    OBJECTIVITE, SUBJECTIVITE ET INTER-SUBJECTIVITE

    La réponse réside peut-être dans le rapport à la subjectivité que nouent les modalités sensorielles exprimées par sentir: en effet, la vue est considérée comme le sens le plus "objectif". Bien sûr, comme le remarque Eve Sweetser, les points de vue (au sens littéral de "lieu d’où l’on regarde") peuvent diverger et deux observateurs ayant des points de vue différents ne voient pas la même chose. Néanmoins, la notion même de "point de vue" implique que des observateurs qui partagent le même poste d’observation accèdent aux mêmes informations visuelles.

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