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savoir - Page 7

  • Comment nos cerveaux sont-ils influencés

    par les plate-forme numériques

    Alors que le scandale de Facebook et Cambridge Analytica continue d'alimenter l'actualité, la mise en lumière des techniques d'influences numériques n'est pas ou peu abordée.  Elles conditionnent pourtant l'économie de la donnée au cœur du modèle des entreprises de plateformes numériques. Gratifications cognitives, brouillage des repères sensoriels, suppression des efforts cognitifs et autres syndromes de manques ou de récompenses: comment nos cerveaux sont-ils influencés par les plate-formes numériques?

    Dès 2016, Facebook avait été dénoncé pour ses expériences d'influence de ses utilisateurs: la contagion émotionnelle de masse par les modifications de flux de news avait été testée sur 670 000 utilisateurs anglophones du réseau social, avec succès.

    Fin 2017, d'anciens responsables de Facebook dénonçaient les "dangers" du réseau social, ses effets néfastes:

    "Sean Parker, l'ancien président du groupe qui possède encore des parts dans l'entreprise, dénonçait un réseau social qui "exploite la vulnérabilité de l'humain et sa psychologie". Quant à Justin Rosenstein, le créateur du bouton "J'aime " qu'il décrit comme de "vives frémissements de pseudo-plaisir", il dit avoir drastiquement limité son utilisation du réseau".

    L'utilisation massive des plate-forme via des smartphones est devenue la règle et commence à poser de nombreux problèmes: troubles du sommeil, de la concentration, lien social altéré, comportements obsessionnels, manques, insatisfactions, compulsions, et autres modifications émotionnelles en sont les principaux. En France, sortir avec son smartphone est devenu aussi naturel et indispensable que de sortir habillé, avec l'angoisse perpétuelle de ne pas pouvoir le consulter".

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  • La vérité sur la loi Duplomb

     

    http://demaincestaujourdhui.hautetfort.com/archive/2025/07/24/un-chercheur-de-l-inserm-sur-la-loi-duplomb-6556464.html

  • Est-on capable de lire dans les pensées?

    Communiquer par la pensée est chose courante chez les X-Men du Professeur Xavier. Cette capacité psychique a toujours fasciné les auteurs de science-fiction, mais saviez-vous que les scientifiques se sont également intéressés à la question? Hans Berger, un psychiatre allemand du début du XXe siècle, était convaincu que la télépathie était possible et voulait en découvrir les fondements biologiques.

    Dans sa quête, il a mis au point une technique d’enregistrement des signaux électriques de l’ensemble du cerveau humain: l’électro-encéphalographie. Il n’a par contre jamais réussi à démontrer l’existence d’une énergie psychique qui s’échangerait entre deux humains…

    Qu’en est-il aujourd’hui? Depuis son invention, l’EEG a ouvert de nouvelles fenêtres sur le fonctionnement mystérieux du cerveau. Cette technique nous permet-elle cependant de lire dans les pensées? La réponse est… pas vraiment; en tout cas, pas comme dans les films de science-fiction! Les neuroscientifiques s’intéressent à la cognition, c’est-à-dire aux processus mentaux comme les pensées, le raisonnement, la mémoire ou la manière dont on perçoit le monde. Enregistrer l’activité cérébrale permet de comprendre certains mécanismes de la cognition, mais de manière très cadrée et limitée.

    Pour comprendre, il faut revenir à ce qui est mesuré par EEG: des électrodes, placées sur la tête, captent le champ électrique créé par des centaines de milliers de neurones à la fois. Le signal EEG ainsi enregistré montre souvent des fluctuations d’activité. En 1924, Hans Berger a été le premier à observer que l’activité EEG pouvait varier de manière cyclique, augmentant puis diminuant toutes les 100 millisecondes. Il a appelé ce phénomène les oscillations alpha. Il remarque que ces oscillations sont plus amples lorsque les participants ferment les yeux, ce qui suggère un lien entre ces oscillations cérébrales et un comportement humain (fermer les yeux) et donc de potentiels processus mentaux (le traitement de l’information visuelle par exemple).

    Toutefois, dans les années 1940, les oscillations alpha ont été plutôt considérées comme des marqueurs du cerveau lorsqu’il est au repos, ce qui a mené certains chercheurs à penser qu’elles n’impactent pas vraiment la naissance des pensées. La question des scientifiques de l’époque devient ainsi la suivante: les oscillations cérébrales jouent-elles un rôle direct dans la cognition?

    LES ONDES ALPHA: LA CLE POUR LIRE DANS LES PENSEES?

    La science avançant, 50 ans d’accumulation de preuves expérimentales soutiennent l’hypothèse que les oscillations cérébrales organisent l’activité neuronale et déterminent certains de nos processus cognitifs. Les oscillations alpha ne sont plus considérées comme un rythme du cerveau au repos mais comme un marqueur d’excitabilité neuronale: à fréquence constante, plus les oscillations présentent une activité électrique importante, moins les neurones sont susceptibles de réagir.

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