Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

science - Page 8

  • Il y a une vie après la mort, selon un scientifique américain

    La vie, la mort, l'univers... Le professeur américain Robert Lanza a une théorie aux antipodes de ce que l'on pense savoir sur la vie après la mort. Enfin, c'est ce qu'il dit.

    La vie après la mort... Vaste question, à laquelle le professeur Robert Lanza apporte (enfin) une réponse. Il explique sur son site: "on pense que la vie, c'est juste l'activité du carbone et un mélange de molécules - on vit un moment et puis on pourrit sous la terre", rapporte le Daily Mail.

    Le professeur à l'école de médecine de Caroline du Nord, dont la théorie s'appuie sur le biocentrisme, veut que la mort ne soit peut-être pas aussi définitive qu'on le pense.

    En tant qu'humains, analyse le scientifique, "on nous a appris que nous allons mourir, ou plus exactement notre conscience associe la vie au corps et l'on sait que les corps meurent".

    UNE INFINITÉ D'UNIVERS

    En gros, pour Robert Lanza, l'espace et le temps sont des vues de l'esprit. C'est la vie qui crée l'univers et non l'inverse. Une fois accepté cela, la mort et l'idée de l'immortalité évoluent dans un monde sans frontières spatiales ou linéaires.

    Les adeptes de la physique théorique pensent qu'il existe une infinité d'univers, dans lesquels se produisent différentes situations de façon simultanée. Dans cette pluralité d'univers ou multivers, tout ce qui peut arriver est en train de se produire quelque part dans un de ces univers.

    Pour Lanza, cela signifie que la mort ne peut exister. CQFD.

    A suivre

  • Mieux comprendre les ruminations mentales

    À l’adolescence, les pensées répétitives, ou ruminations mentales, sont fréquentes. Elles peuvent être réflexives et viser à trouver une solution à un problème; soucieuses et liées à une situation complexe; ou bien dépressives et associées à une angoisse sur la situation présente ou à venir.

    C’est pour mieux comprendre les mécanismes cérébraux sous-jacents qu’une équipe du laboratoire Trajectoires Développementales en Psychiatrie, dirigée par Jean-Luc Martinot et Éric Artiges, s’est intéressée pour la première fois aux régions du cerveau impliquées dans ces différents types de ruminations lors de la transition de l’adolescence à l’âge adulte.

     

    Les chercheurs ont découvert que ces régions cérébrales diffèrent selon le type de ruminations et l’âge, et que les réseaux cérébraux des ruminations peuvent être associés à certains troubles psychiatriques.

    "Ce travail révèle des liens entre l’évolution des ruminations mentales et l’évolution de symptômes psychiatriques, par l’intermédiaire de changements fonctionnels du cerveau à la fin de l’adolescence. Cela pourrait contribuer au développement d’approches préventives en amont des soins chez les jeunes adultes", explique Jean-Luc Martinot.

    Source: molécular psychiatry

  • Entendre des voix, plus fréquent qu’on ne le croit

    Entendre des voix que les autres n'entendent pas est une expérience significative. De la même façon que les rêves, ces voix font partie intégrante de l’histoire personnelle des personnes concernées. Pourtant, dans les services de santé mentale, le modèle dominant veut que les soignants ne se préoccupent que de la présence ou de l'absence des voix, et pas du tout de leur sens.

    Quand on se réfère aux bibles des diagnostics psychiatriques,le DSM-5 américain ou l’ICD-10 de l’Organisation mondiale de la santé, les hallucinations auditives sont décrites comme les symptômes d’une maladie mentale, la schizophrénie. La plupart des spécialistes pensent que les voix sont dues à des facteurs génétiques et biochimiques, et ne les envisagent jamais comme des réponses pleines de sens à certains événements de la vie, dans certains contextes. Bien que moins d’1 % de la population soit diagnostiquée comme " entendant des voix ", des enquêtes internationales menées sur différentes populations dans le monde montrent qu’une personne sur huit a déjà expérimenté une hallucination auditive au moins une fois dans sa vie.

    Je fais partie des personnes qui ont eu une telle expérience une seule fois dans leur vie (enfin, une seule fois pour le moment). Le jour qui a suivi la mort d’un de mes amis dans un accident de voiture, il y a des années de cela, il m’a parlé. Bien que j’aie travaillé pendant des années comme psychologue clinicien, aidant les autres à interpréter les voix qu’ils entendaient, mon premier réflexe a été de penser que je devenais fou. Et puis, je me suis rendu compte qu’il était simplement venu me dire au revoir, et que le fait que ce soit le fruit de mon imagination avait peu d’importance.

    Lire la suite